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" Hier j'aimais. Aujourd'hui je souffre. Demain je mourrai.Cependant, aujourd'hui et demain j'aimerai toulours penser à hier. " ( G.E.Lessing )
6-7-1999
J'avais commencé à me forger l'idée que ces deux semaines sans la présence de H. me ferait prendre du recul face à la situation. Dans le sens que si je laissais un peu plus d'espace entre elle et moi côté émotif, peut-être il y aurait là une base pour reconstruire une nouvelle complicité. Je voulais laisser passer cette dernière semaine avant mes vacances en ayant un minimum de contacts non-professionnels avec elle sans pour autant être "sauvage".
Cela a presque réussi.
"Presque" car ce soir elle me demande de la ramener. Donc conversation qui tourne autour de petits riens. La musique qui lui reste à me faire écouter sera pour plus tard,elle ne veut pas se départir pour deux semaines d'albums qu'elle écoute encore. Lui ayant appris hier ma mésaventure de mardi dernier et en appuyant sur le fait que si cela serait arrivé plus tôt dans la nuit je ne serait pas là à lui causer, elle me demande si tout se replace.
«Tranquillement» je lui fais «il va falloir que je me mettes au bricolage pour réparer les dégats.»
Voilà donc. Tiraillé par le fait que je ne veux pas trop parler et risquer de dire des sottises et celui de parler juste. Être ou ne pas être intéressant. Avant que toutes ces péripéties ne m'arrivent, soit avant le 14 février, j'étais sur le point de nous découvrir des intérêts communs. Mais il a fallu que je parle trop alors...
