Journal pour rien dire

" L'équité est une justice en dehors de ce que la loi ordonne ." (Aristote)

26-1-2000

Petit speech aujourd'hui sur l'implémentation de la loi 35 sur l'équité salariale par un conseiller en ressources humaines. Celui-çi étant une ressource externe il nous guidera, les employés et la direction, à la formation d'un groupe de travail qui aura pour tâche d'identifier toutes les catégories d'emplois à prédominance féminine ou masculine. Un examen sommaire fait état d'environ 35 catégories, total qui pourrait changer après examen de toutes les descriptions de tâches. Ensuite viendrait l'étape de l'évaluation des emplois des femmes et des hommes selon un système de comparaison.

Système non sexiste qui ne doit pas favoriser le travail effectué par les hommes par rapport à ceux effectués par les femmes. Il devrait avoir un ajustement éventuel des salaires dans les cas où un type d'emploi est à majorité masculine c'est-à-dire là où hommes et femmes font un travail identiques et où l'on trouve une différence importante dans les salaires.

Le type de travail que je fais n'implique que des hommes soit 3 à temps plein et 2 à temps partiel avec votre humble serviteur comptant le plus d'années d'expérience. Donc, pas d'ajustement en vue pour des types d'emplois "unisexe", si je puis m'exprimer ainsi.

On ne compare que les emplois et non les employés qui les occupent. Une fois les catégories d'emplois évalués, celles à prédominance féminine seront comparées à celle masculine pour identifier les écarts de salaires pour des emplois équivalents ou semblables.

Ensuite viendra l'étape des ajustements salariaux qui seront recommandés par le groupe de travail à la direction qui s'est déjà engagée à les régler avant la date limite du 21 novembre 2001.

Le groupe de travail en question sera composé de 2 représentants de la direction et de 2 représentants des salariés. Mon petit doigt me dit que quelques femmes voudront faire parti de ce comité. Comme on a un échéancier à respecter, les premières rencontres devraient se faire incessamment.

Côté routine je me trouve à nouveau dans la situation d'avoir à entraîner un nouvel employé. À ma grande surprise car on ne m'a jamais averti de ce fait. Et je commence à perdre patience assez tôt dans l'entraînement car je tombe sur un drôle de zigue qui parfois applique mes recommandations à la lettre et, quelques minutes plus tard, semble les avoir oubliés.

H. par contre semble s'ajuster assez bien à sa nouvelle fonction. Je dirais même que certains objets de contentieux entre les filles sont abordés d'une façon que j'ai rarement vu faire par celle qui l'a précédée. Points sur les "i", que ça plaise ou non. Parce que parfois on a l'impression d'avoir affaire à des enfants de pré-maternelle tellement il règne une atmosphère de laisser-aller ce qui entraîne des retards dans la production.

À ceci s'ajoute quelques confidences d'H. au retour, sur les agissements de certaines employées qui me laisse abasourdi. Menus larcins d'objets personnels observés mais non rapportés aux autorités compétentes. Pourquoi se casser la tête à le faire quand il s'agit d'une parole donnée contre une autre et sans preuves irréfutables? C'est de côtoyer ces mêmes "coupables sans preuves" à longueur de journée en ayant l'air d'ignorer ce qui s'est passé qui est malaisé. J'use déjà de parcimonie dans mes relations professionnelles avec ces personnes alors...