Journal pour rien dire

"On peut reconnaître de quatre manières que le flatteur est un faux ami : il approuve lorsque vous agissez mal, il approuve lorsque vous agissez bien, il proclame vos louanges devant vous et vous dénigre derrière."(Sigâlovâda-sutta)

19-1-2000

C'est devenu un fait accompli. Le poste de responsable des filles préparant les commandes est maintenant celui de H. L'actuelle détentrice du poste s'est trouvée une autre situation en tant préposée à la prise des commandes téléphoniques. Cette nouvelle lui ayant été annoncée d'une façon peu élégante par le directeur des opérations. De manière brusque, comme s'il était frustré de la voir partir ailleurs.

Pourtant le poste disponible était affiché sur le babillard et il se doutait bien que cette fille serait assez intéressée pour y placer son nom. Le fait peut-être qu'elle ait été acceptée pour ce poste assez rapidement l'a sûrement désarçonné. Mais celui-là m'étonnera toujours par ses humeurs et ses manières indignes de son rang.

Principe de Peters oblige.

Ayant le plus d'ancienneté parmis les employées de la production il allait de soi qu'elle soit désignée comme remplaçante. Ça l'attriste de perdre une amie, même si elle se verront de temps à autres mais de façon très épisodique. Je sais que ce sera un challenge pour elle mais pourra compter sur mon aide dans la mesure du possible, surtout dans la période de transition. Elle aura à composer avec un entourage souvent non-coopératif mais elle ne s'en laissera pas imposer connaissant son caractère combatif.

Elle devra surtout se méfier de l'assistant-gérant, auquel elle aura à se rapporter, visage à deux face si l'en est un et qui lui a déjà causé problème par le passé.

Suite à une réorganisation spatiale de l'environnement de travail à la production il se trouve que dans peu de temps une autre employée, qui ne compte qu'un an d'expérience, se verra attribuée le mandat d'assister H. partiellement. Le hic est qu'elle se voit déjà l'égale de H. Situation qu'il faudra mettre au clair dans les plus bref délais car cette dame a la fâcheuse réputation d'être une téteuse et maniganceuse de première classe.

Cette nouvelle situation me semble étrangement semblable à celle que j'ai déjà vécu il y a une douzaine d'année. À l'époque je me suis trouvé à aider une jeune employée qui venait d'obtenir le même poste qu'H. et avec laquelle je suis devenu plus intime. Cette relation, qu'on tentait de garder sous couvert a durée près de deux ans. Pour clore ce retour en arrière disons que cela c'est mal terminé.