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" La politique est l'art d'obtenir de l'argent des riches et des suffrages des pauvres, sous prétexte de les protéger les uns des autres. " ( Pourquoi pas? )23-6-1999
La fête de St Jean le Baptiste.Ouais!! Disons que c'est devenu pour moi, au fil des ans, qu'un moment de repos au frais de la princesse. Fini l'époque où, sous la bannière d'un nationalisme renaissant s'organisait une fête sur notre petite rue que l'on fermait pour l'occasion. Activités de toutes sortes: plusieurs courses "autour du bloc" à pied, en vélo et sous différentes catégories d'âges. Karaoke avant son temps ou plutôt Lip-Synch pour les chanteurs(euses) en herbe. Tout ceçi avec remises de médailles. Ne pas oublier non plus la sacro-sainte visite de notre cher député Marcel Léger (devinez de quel comté je suis) et de son éternelle diatribe, répétée j'en suis sûr à chacune de ses étapes ces soirs-là, et qui finissait toujours par: " Faites la fête, amusez-vous, faites les fous comme ça vous pourrez vous reposez dans une semaine. " Allusion évidemment au 1-er Juillet Canada Day. La soirée se terminant par un tour de chant d'un groupe amateur...enfin pas très grassement payé. ( non Richard Séguin ne s'est jamais présenté sur notre bout de rue même s'il est pointelier de naissance.)
Ainsi est fait le québécois aujourd'hui: ferveur nationaliste un jour sur 365. "Fier d'être québecois"; "Le Québec aux québecois"; "Québec français" et j'en passe, pour passer ensuite le reste de l'année à pratiquer un autre sport national: le chiâlage.
Oui! blasé je le suis. La fibre nationaliste je la perds petit à petit au gré des discours de nos dinosaures de dirigeants, qu'ils soient bleus ou rouges; des chefs syndicaux qui se disent plus près du petit peuple mais qui dans le fond s'en moquent éperdûment tous occupés autant qu'ils sont à la recherche de pouvoir et d'argent. "On a les gouvernants qu'on mérite" rien n'est plus vrai qu'ici.
Bon, assez d'aigreur pour une journée.
Non mais quand même je n'oublie pas ceux pour qui ça représente toujours quelque chose.
