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" Je ne regarde point la valeur du présent, mais le coeur qui le présente. " ( Marguerite de Navarre )20-4-2000
J'avais prévu souligner personnellement l'anniversaire d'H. en trois étapes. Premièrement l'envoi d'une carte électronique ensuite la remise en main propre d'une carte au motif de dauphins, mon animal-totem et rédigé avec un texte de mon cru et finalement je voulais lui faire cadeau d'un chandelier de verre orné lui aussi d'un motif à dauphins. Sauf que depuis deux jours je jonglais sur la pertinence de lui offrir ce chandelier, ne sachant pas quelle allait être sa réaction. Allait-elle l'accepter? Oui? Non? Mon indécision a fait que j'ai oublié le cadeau à la maison ce matin.
Une ancienne co-équipière, celle qu'H. remplace et qui désormais travaille dans les bureaux lui a apporté une carte et un cadeau. Comme elle le faisait déjà les années précédentes. Son cadeau consistait en des bouteilles de lotions pour le corps et, pouvais-je le deviner? un chandelier en forme de lanterne à suspendre.
« Ça tombe bien, j'en ai pas de chandelier et ça va faire beau dans ma nouvelle maison... »
Peu après elle me fait:
« J'avais dis que j'en voulais pas de cadeaux et j'en ai quand même! »
« Ben! C'est pas tout, il y a quelque chose qui t'attends dans la voiture ce soir. »
« ...Sourire... »
Quelques minutes plus tard ce sont les filles qu'elle a à diriger qui entonnent le quétaine: Ma chère H., c'est à ton tour...
Je lui donne la carte sur le chemin du retour car je voulais que mon geste reste privé et je lui explique mon dilemne quant au cadeau oublié.
« Surtout quand j'ai vu qu'A. te donnais un chandelier je me suis dis: Oh! Wow! Coïncidences!!... »
« Ah Ah Oui hein? Surtout que j'en ai pas de chandeliers. »
« Alors? je te l'emmènes lundi? »
« C'est toi qui décides. »
C'est décidé.
Sa meilleure amie va la rejoindre chez son chum pour fêter. Mais personnellement je vois une ombre au tableau. C'est qu'elle veut en profiter pour faire du buvard même si elle en connait les effets néfastes, à la longue, de la consommation d'acide.
« Je me disais justement que je devrais en donner 4 (buvards) à Daniel et le convaincre à les utiliser tous!! »
Ceci dis avec le sourire sachant très bien qu'elle n'allait pas le mettre à éxécution.
« Tsé, je me suis sentie mal quand tu m'as dis que t'avais été malade quand tu avais fumé l'autre fois même que tu en avais vômi. Est-ce que tu les as encore les joints non utilisés? Ils doivent être secs à l'heure qu'il est? »
« T'avais pas à te sentir mal pour ce qui m'est arrivé, de plus si j'ai vômi c'est sûrement dû à d'autres facteurs. De plus j'étais seul ce qui pour moi n'était pas une situation idéale. Et oui, je les ai encore, ils sont dans mon sac, là, derrière. » En lui pointant le siège de la voiture.
« Moi aussi j 'ai déjà fumé et fait du buvard seule et je trippais quand même. »
Manière polie, m'a-t-il semblé, de me dire que ce n'est pas dans ses plans immédiats de m'inviter à participer à prochaine session de pot.
C'est là qu'elle m'apprends qu'elle avait pris du buvard avant de se pointer au party de Noël il y a deux ans. Comme elle est très mignonne même les employés italiens du resto la cruisaient et quand est venu pour elle le temps de partir, encore sur le "high" et malgré qu'elle ait reçu des offres de plusieurs pour la raccompagner, dont moi-même je me souviens, elle eût toutes les difficultés à se faire venir un taxi, poireautant pendant une heure tout en hallucinant. Mais elle n'était pas au bout de ses peines car, une fois installée dans le taxi et après avoir donnée l'adresse, le conducteur commence à se diriger dans la mauvaise direction, mais comme elle ne s'en aperçoit pas immédiatement, elle commence à se dire s'il n'est pas en train de chercher un coin sombre d'où il pourrait la violer.
« Tsé! Me faire violer c'est quelque chose qui ne m'est jamais arrivé et que je souhaite qui ne m'arrive jamais. »
Elle est arrivée quand même à bon port. Elle aurait dût accepter mon offre ce soir-là mais je suppose que, comme je commençais tout juste à la voyager à cette époque, elle a préférée son moyen de déplacement habituel soit un taxi.
...
« Qu'est-ce que tu fais en fin de semaine? »
« Bah! Je n'ai absolument rien à faire, hélas! »
Ici j'ai encore manqué de reflexe car j'aurais pu ajouter quelque chose comme: Je ne sais pas? Toi? Tu as des suggestions à me faire? Probablement qu'elle ne m'aurait pas inclus dans une de ses activités mais ça ne m'aurais pourtant rien coûté de le demander pourtant.
