Journal pour rien dire

" Ce qui vaut la peine d'être fait vaut la peine qu'on demande à quelqu'un d'autre de le faire. "

(Ambrose Bierce)

16-7-2000

Retour vers le futur?

« Une étude menée en Angleterre auprès de 2,000 hommes tend à démontrer que la silhouette de l'homme du 21-ème siècle ressemble de plus en plus à celle de son ancêtre de Neanderthal en raison d'un mode de vie sédentaire qui voûte son dos et arrondi son ventre. Les longues heures passées devant les écrans d'ordinateurs, pour le travail ou les jeux vidéos sont en partie responsables de cette évolution. Autre conséquence de cette sédentarisation, l'homme moderne est de plus en plus gros. »

Moi qui croyais que les neanderthaliens vivaient encore de nos jours se regroupant en tribus portant des noms exotiques tels que Hell's Angels, Rock Machine, Banditos... Il faut croire que je me suis trompé et que ce sont plutôt des Cro-Magnons.

Parlant de chaînon manquant, dans la foulée de la Police de la langue ou de celle des poubelles de Bourque voilà maintenant qu'on aura affaire à la Police du tabac. Nos taxes à l'oeuvre!!

Tiens donc!!!

« Dans une entrevue au magazine L'Actualité, l'ancien chef des Cris Billy Diamond dénonce les "agents blancs" qui manipulent les Indiens pour entretenir la guerre entre Québec et Ottawa. Il ne supporte plus le manque de vision de certains leaders cris qui croient que la meilleure façon de se faire un nom est de taper sur le Québec.

Situation attribuable, selon lui, au fait que beaucoup de consultants anglophones entourant les leaders cris entretiennent une haine personnelle à l'égard du Québec. Il donne l'exemple de l'avocat James O'Reilly avec qui il avait négocié la convention de la Baie James à l'époque qui place au nombre de ceux qui se servent des Cris comme des pions dans un affrontement les anglophones et Québec, ou entre les anglophones et les francophones. Selon lui l'ostracisme guette celui qui ose remettre en question les stratégies belliqueuses des Cris.

Si on soulève cette question on est considéré comme ennemi et c'est ce qui lui arrive présentement. »

Voilà qui fait plaisir à entendre même si on s'en doutait. À quoi leur sert-il d'écouter et de mettre en application les recommendations anti-Québec de leurs "amis" anglophones quand ceux-ci se foutent éperdument de leurs causes.

Lire sur le même thème: OKA: DERNIER ALIBI DU CANADA ANGLAIS de Robin Philpot chez V.L.B.EDITEUR.

Comme quoi il y a aussi des voix anglophones qui s'insurgent contre cet état de fait.

Construction

Vérifiez si vos balcons n'ont pas été fabriqués par la firme Solitec car ils auraient la légère tendance à obéir à la loi de la gravitation universelle. Selon un ouvrier interpellé par une équipe de reportage télé sur le site d'un immeuble en construction à Dollard-Des-Ormeaux, le ciment des balcons a été coulé à 2 heures du matin et dès 7 heures les coffrages étaient enlevés. Or, ça ne prends pas la tête à Papineau pour comprendre que le ciment n'aura jamais eu le temps de durcir dans un laps de temps aussi court. Par ailleurs Solitec reçoit des avis d'infractions soit pour une sécurité déficiente, soit pour avoir des travailleurs pas adéquatement formés ou encadrés.

« On paie les amendes et c'est tout. » De rétorquer un des propriétaires de Solitec.

Beau je-m'en-foutisme.

Je m'en sacres-tu de la constitution!!!

Le gouvernement de l'Ontario ne se sent aucunement dans l'obligation d'empêcher l'assimilation des francophones, que, s'il le voulait, il ferait fonctionner tous les hôpitaux de la province en anglais. Que si la décision d'une cour de justice inférieure tenait cela emmènerait d'autres demandes de la part de la communauté francophone. Le gouvernement Harris se sert d'une zone grise dans la constitution qui ne l'oblige pas, contrairement au domaine de l'éducation, de garantir la sauvegarde des services en français ni d'empêcher l'assimilation des minorités ethniques ou linguistiques.

De plus il prends les franco-ontariens pour des imbéciles en soumettant que de toute façon les jeunes francophones veulent travailler dans un environnement bilingue et sont indifférents au fait de recevoir des services en anglais.

Tout ceci pourrait bien être qu'un effort d'arrière-garde voué à l'échec car il doit bien deviner qu'aucune cour ne se rendra à ses arguments et qu'il ne le fait que pour flatter son électorat anglophone. Que ça leur fait donc du bien de taper sur les francophones. Un de leurs arguments fait mention de ceci:

« Comme la protection des minorités n'est qu'un principe constitutionnel sous-jacent il n'est pas dit que la constitution se devait de protéger ces minorités. »

Encore une hyperbole.

En tout cas, c'est comme ça que je perçois la problématique.

Cette nouvelle faisait la première page de la Gazette de dimanche mais aucun mot dans La Presse la même journée. Pas assez accrocheur comme nouvelle? Et aujourd'hui, seulement trois petites colonnes à la huitième page. Ce qui me fait penser que si cette nouvelle ne leur est pas apparue importante à première vue aurait-il été décidé à la rédaction que le combat pour la survie du français hors-Québec en est un perdu d'avance et qu'il est préférable de ne protéger le français qu'à l'intérieur de notre guetto nord-américain?

Ce qui serait la même ligne de pensée que le gouvernement québécois en matière de langue, lui qui préfère harceler le petit commercant anglo qui OSE défier les macoutes de l'OLF en gardant les mêmes dimension au lettrage de ses affiches.

Bon!! Fini de Fogliariser!!

J'en suis à ma deuxième semaine de vacances estivales. J'ai décidé, finalement, de m'attaquer à la peinture de la chambre principale. Comme j'en fait tout un plat je bloque parfois sur de petits détails ce qui fait que j'allonge mon "martyr". Deux jours de la semaine dernière à laver les murs, les deux suivants à boucher les imperfections dans les murs et à les sabler.Et finalement vendredi comme je commencais à poser la couche d'apprêt le deuxième coup de rouleau que je passe fait se décoller la peinture. J'arrête tout et je contacte un ami pour qu'il vienne jeter un coup d'oeil au "dégât".

Il se pointe cet après-midi pour vérifier mes dires et m'annonce que c'est tout simplement un restant de la poussière du sablage, restée accrochée au mur malgré l'époussetage, et qui avait adhéré à la peinture. Étant sur place il décide de m'assister tout en me montrant les gestes à faire. À deux, on a pris une demie-heure à compléter la couche de fond. Il revient m'aider mercredi pour finir la peinture.