Journal pour rien dire

" Hélas, nos politiciens sont soit incompétents, soit corrompus. Quelquefois les deux le même jour " ( Woody Allen )

15-8-1999

Dans la section " Ah! farme ta yeule! " je propose la sinistre(sic) des affaires municipales Louise Harel qui voit le résultat du référendum sur la fusion de Mont-Tremblant et de St-Jovite comme de la fausse démocratie. On a voté NON à la fusion à 96 %. Aurait-on, au gouvernement, des poussées de boutons à chaque fois que le mot NON est mentionné? Un bâton dans les roues dans le projet à long terme du PQ de vouloir fusionner toutes les villes et villages du Québec? Qu'à cela ne tienne, ils vont nous pondre une loi rétroactive forçant les municipalités à le faire. Pourquoi fusionner? Pour soi-disant répartir la richesse? Ce ne serait pas plutôt pour avoir moins d'intervenants à une table des négociations futures?

D'ailleurs, voter une loi rétroactive serait pas mal dans leur corde, comme dans le cas de la ligne Hertel-Des Cantons où l'on veut légaliser le massacre du paysage par un geste légal certes mais hautement immoral.

Addendum à la section FTY: Les fusionistes déçus qui clament tout haut que si le projet a échoué la faute en est imputée " à l'argent et au vote westmountais" Non mais! comme originalité on repassera. Ils veulent forcer maintenant la sinistre(sic)à outrepasser le vote populaire. À ce que je sache St-Jovite ne s'est pas appauvri à la suite du boom de Mont-Tremblant.

Autre petite nouvelle qui est passée inaperçue. Le conseil municipal de Sault Ste Marie a rescindé la résolution passée en 1990, en plein débat sur l'accord se Meech Lake, faisant de l'anglais l'unique langue officielle de la ville.

Ça changera pas grand chose dans notre quotidien sauf que...N'importe quoi pour attirer le touriste québécois.

Une des retombées des idées du maire Drapeau, à part le plus évident soit le bol de toilette géant au coin de Pierre de Coubertin et du Boulevard Pi IX, est certainement Loto-Québec. Car il ne faut pas oublier que cet organisme n'existerait pas s'il n'y avait pas eue la "Taxe Volontaire" à 2$ du maire pour soi-disant aider à payer les dépenses relatives aux olympiques.

Après les cafouillis qu'engendrait les tirages, par exemple le gagnant devait répondre à des questions correctement avant de pouvoir toucher le magot, le bon gouvernement a décidé de prendre en main l'organisation de cette lotterie, de même, tant qu'à y être, que toute l'infrastructure relative aux jeux. Ce qui nous a donné le COJO, plus tard devenu la Régie des installations olympiques.