Journal pour rien dire

" La littérature doit être aisée à comprendre et difficile à écrire, non difficile à comprendre et aisée à écrire. " ( Wang Chung )

4-6-1999

8:00 PM, j'arrive tout juste du boulot. Je considère toujours que faire du temps supplémentaire un vendredi soir c'est gâcher un début de fin de semaine; je viens de perdre 2 heures. Qu'est-ce que j'avais de prévu? Rien. N'empêche que c'est frustrant de voir partir la plupart des employés quand toi et 7-8 personnes ont à demeurer sur place pour impérativement terminer les commandes de la journée. La partie hebdomadaire de balle-molle a été remise...so what!!! Ce n'est pas de sitôt que l'on me verra sur le terrain. Pour certains employés, jouer à la balle sera le seul effort physique digne de ce nom qu'ils feront de la semaine tandis que pour moi, j'ai ma semaine dans le corps et c'est suffisant.

En quittant tantôt et en croisant H. qui me tourne le dos, je lui souhaite une bonne fin de semaine.Se sentant frustrée que je ne lui dise rien Sasquatch, qui est à ses côtés, me lance, comme je m'éloigne - Bonne fin de semaine Daniel!!!- Jeezzz !!! je ne t'ai rien demandé toi!!! pensais-je.

Vu que H. a un certain penchant pour les épîtres ou petits mots gentils (hum!) gribouillés à la hâte sur un bout de papier, je jongle avec l'idée de lui en faire une de lettre où je pourrais lui expliquer entre autre que le fait de lui remettre une carte de remerciement,même au lendemain de la St Valentin, n'avait aucune espèce de rapport avec cette fête; que pour moi cette fête n'est pas seulement que pour les amoureux et que j'y donne un sens beaucoup plus large. Mais! Bon! Tout ceci parce que je n'ai pas encore clos ce chapître et que ça me travaille toujours. Pour qu'enfin je puisse faire en paix mon deuil de ma démarche vis-à-vis d'elle.