Journal pour rien dire

" Don Février se chauffait les mains; tantôt le soleil luisait, tantôt l'été et l'hiver se livraient bataille; il venait les séparer, se plaignant de ce qu'il était le plus petit. " (J.-L.SEGURA)

22-2-2000

Une étape cruciale de l'année enfin derrière moi: mon anniversaire. En fait c'est le mois de Février qui m'est le plus difficile à passer. En premier lieu il y a la St Valentin car il me manque un élément essentiel pour pouvoir apprécier ce jour: une douce compagne.

Pour ce qui est de mon anniversaire, cette année cela représentait une certain jalon dans mon histoire personnelle. En effet, je me rappelle que vers l'âge de 9-10 ans j'avais fait le calcul pour savoir quel serait mon âge en l'an 2000 et j'arrivais au chiffre impensable de 44 ans. Je trouvais ça vieux et loin et surtout.

Reçu des voeux de fête de la part d'H. D'abord de vive voix et plus tard elle réitère via e-mail.

Elle s'est trouvée une accomodation pour le retour à la maison la semaine prochaine, vu que je n'y serai pas mais cela se fait sous la controverse. Encore une fois, D. jouant les trouble-fête car si H. se trouve une place dans la voiture une autre passagère devra se désister et le choix de la conductrice se porterait sur D. d'où grenouillage.

H. me confie qu'elle ne sait pas où veut en venir D. dans ses conversations quotidiennes avec elle où elle lui raconte sa vie personnelle et privée, ce dont elle pourrait bien se passer. C'est comme si elle essayait de l'amadouer, de se mettre au niveau d'H. en lui montrant qu'elle est restée jeune et lui contant ses exploits au lit. Comme H. n'en a rien à foutre elle endure son babil. Malgré qu'elle me lance du même souffle qu'elle lui arracherait la tête à celle-là.