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" Et l'espoir, malgré moi, s'est glissé dans mon coeur. " (RACINE, Phèdre )10-9-1999
Parler ici du rétablissement d'un pont entre H. et moi serait trop téméraire. J'opte plutôt pour l'image d'une passerelle que je m'efforcerai de maintenir en état et surtout de renforcer. Comment? En ne commettant pas les mêmes erreurs d'il y a quelques mois c'est-à-dire, entre autres, de ne pas trop m'imposer auprès d'elle. D'un côté elle semble vouloir reprendre le terrain perdu pour ce qui est de me raconter ce qu'elle a vécue depuis quelques temps et d'un autre, je la sens encore timide quand elle me demande si je peux la voyager à la fin de la journée.
Car enfin, et c'est de cela dont il s'agit, je la ramène chez elle depuis le début de la semaine. Ce n'est pas exactement comme s'il ne s'était rien passé depuis six mois, mais cette fois çi je me concentre pour ne pas faire de faux pas.
J'avais fait le constat assez rapidement, soit dès après le 14 Février, date de mon appel chez H. que j'allais sûrement trop rapidement dans ma démarche envers elle. Evidemment j'en ai eu confirmation dans son petit billet du 1-er Mars. Donc je regarde maintenant cette situation comme étant nouvelle mais fort, enfin je crois, du peu d'expérience acquise depuis le début de cet embrouillamini.
