Le tour du monde en riant

de ce que le rire est

le propre de l’homme

Emmanuel

 

 

Le tour du monde en riant

de ce que le rire est

le propre de l’homme

 

 

La pensée universelle

115, boulevard Richard-Lenoir – 75540 Paris Cedex 11

 

 

Emmanuel Attié

23, boulevard Suchet - Paris 16

 

À ceux qui savent rire de tous les pays, aux amis qui m’ont raconté des histoires sympathiques, à ma femme Tony qui a supporté les énièmes éditions de mes histoires avec stoïcisme et humour.

Les meilleures histoires

choisies par Emmanuel

Je vais commencer par vous révéler un secret d’État et cette aventure symbolise tout l’esprit de ce livre. Un soir de décembre 1967, le Général de Gaulle était à son bureau à l’Élysée en train de compulser de volumineux dossiers. Et puis, tout à coup, il eut marre de la paperasserie. Il a écarté tous les dossiers, bondi de son fauteuil et passa dans le bureau adjacent, celui de son secrétaire Bernard Tricot. Il entendit Bernard Tricot qui engueulait quelqu’un par téléphone; le ton montait. Tout à coup, brusquement, Bernard Tricot cria dans l’appareil : " Mort aux Cons " et il raccrocha. Et le Général De Gaulle s’exclama : " Vaste programme ".

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L’esprit de ce livre est également celui de Rabelais quand il écrit : " De ce que le rire est le propre de l’homme. "

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Un monsieur va se commander un costume sur mesure chez un excellent tailleur, et le tailleur lui dit : " Revenez dans une semaine. " Une semaine après, le costume n’est pas prêt, trois semaines après le costume n’est toujours pas prêt, enfin, à la quatrième semaine, le costume est prêt et le client, furieux, dit au tailleur : " C’est inimaginable, il a fallu au bon dieu, sept jours pour créer le monde, vous, il vous faut un mois pour faire un costume ". " Vous m’insultez ", dit le tailleur, " regardez-moi mon costume et regardez l’état du monde ".

 

U.S.A.

Et maintenant nous allons nous diriger vers les États-Unis. J'ai été pour la première fois aux États-Unis durant l'été 1979, car j'étais invité à faire une conférence au Texas. Cette conférence s'est terminée par l'histoire suivante. Vous savez, c'est la première fois que je viens aux États-Unis, savez-vous pourquoi j'ai choisi le Texas comme première escale? C'est que j'ai appris que les Texans ont le sens de l'humour et l'histoire suivante va le prouver. Georges-Bernard Shaw voyageait sur le Queen Élizabeth vers les États-Unis en compagnie d'un millionnaire texan et il s'ennuyait sur le pont du bateau, alors il décide de jouer à parier à celui qui racontera l'histoire la plus invraisemblable. Il parie 100 dollars, chacun met 100 dollars et Georges-Bernard Shaw dit aux Texans: "Commencez!" Et le Texan dit: "Chez nous, au Texas, il y avait un gentleman" et Georges-Bernard Shaw dit: "Stop, vous avez gagné." Quand Georges-Bernard Shaw est arrivé au Texas, cette histoire fut connue, et alors les Texans décidèrent de lui réserver une réception spéciale. Tous les journaux parurent avec de grandes manchettes. Madame Bernard Shaw visite le Texas. Madame Bernard Shaw inaugure une exposition de peinture. Madame Bernard Shaw est reçue par le gouverneur. Madame Bernard Shaw visite un hôpital. Et à la fin, en petits caractères, Madame Bernard Shaw était accompagnée par son mari écrivain. Quand j'ai raconté cette histoire à un professeur de l'Université de Houston, il m'a dit: "Mais c'est évident. Sans le sens de l'humour, croyez-vous que les gens pourraient vivre ici?"

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Il y avait un grand cocktail à Berverly Hill, à Hollywood, et une starlette qui y assistait, se penche vers son ami, elle lui dit: "Tu vois cet homme qui est en train de boire un verre au bar, j'en ai fait un millionnaire." "Formidable", dit l'ami, "et qu'était-il avant?" "Milliardaire."

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Tout le monde se rappelle, en Juillet 1969, quand les premiers astronautes ont atterri sur la lune. Quand ils revinrent sur terre, on leur réserva un accueil triomphal aux États-Unis, puis on leur réserva une visite autour de la terre dans différents pays. Quand ils arrivèrent en Russie, ils furent reçus au Kremlin, et durant la réception, Brejnev les prit de côté et leur dit: "Vous avez été dans le ciel, vous savez si Dieu existe?" Alors ils lui dirent: "Nous avons été dans le ciel et nous avons rencontré Dieu, mais si vous nous donnez un million de roubles, nous ne le dirons pas." Et Brejnev s'exécuta. De passage à Rome, ils furent reçus au Vatican, et le Pape les prit de côté et leur dit: "Vous avez été dans le ciel et vous devez savoir si dieu existe." Et ils lui dirent: "Dieu n'existe pas, nous ne l'avons pas vu; mais si vous nous donnez un milliard de lires, nous nous tairons." Et le Pape leur donne un milliard de lires. Quand ils revinrent aux États-Unis, Nixon les reçut à la Maison Blanche et il les prit de côté et leur dit: "Est-ce que vous avez vu Dieu et est-ce qu'il existe?" Et les astronautes lui dirent: "Nous avons vu Dieu et il est noir."

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Pour favoriser le tourisme à Washington, on pourrait construire une baraque en bois gardée par deux military police. La porte est entrebaîllée et si quelqu’un se risque à regarder, il voit un sac en jute.

Sac qui contenait le foin que mangeait le cheval de WASHINGTON.

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Quand le rapport Kinsey a paru, il a fait beaucoup de bruit, et on a envoyé des enquêteurs à travers tous les États-Unis dont l’un vient dans un État du Sud et avec l’aide du gouverneur, réunit toute la population d’une petite ville pour leur faire un discours dans l’intérêt de la science et dans l’intérêt des États-Unis. Pour cela, il faudrait que vous répondiez franchement aux questions que je vais vous poser. " Ma question est simple : Qui a des rapports avec sa femme tous les jours? " Il y a deux ou trois doigts qui se lèvent dans la salle, le Monsieur enregistre : " Tous les deux jours? " Des doigts se lèvent dans la salle, le Monsieur enregistre. " Tous les trois jours? " le Monsieur enregistre. " Une fois par semaine? " " Une fois toutes les deux semaines, un fois par mois, une fois tous les deux mois, une fois tous les six mois, une fois par an? " Et il y a encore un doigt qui se lève au fond de la salle. " Approchez, Monsieur, approchez ", dit l’enquêteur. Le Monsieur approche, et l’enquêteur lu dit : " Mais vous avez très bonne mine, vous semblez réjoui, vous semblez épanoui pour quelqu’un qui n’a qu’un seul rapport par an! " et le Monsieur lui dit : " C’est ce soir. "

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Le conseil national de sécurité se réunit d’urgence au Pentagone et les journalistes qui avaient eu vent de la chose attendent à la porte la fin de la réunion. Au bout de trois heures, la porte s’ouvre et le chef d’État-Major sort d’un pas solennel. " Avez-vous quelque chose à déclarer? " se précipitent de dire les journalistes. " Savez-vous garder un secret? " dit le chef d’État-Major. " Mais bien sûr ", disent les journalistes. " Moi aussi ", dit le chef d’État-Major, et il sort.

À propos de Henri Kissinger, je vais vous signaler une histoire qui eut lieu dans son domicile de Washington. Le téléphone sonne le soir, et Nancy, sa jolie femme, répond au téléphone; elle entend au bout du fil une voix féminine, suave, qui lui dit : " Est-ce que Henri est là? " et Nancy dit : " Qui est à l’appareil? " La voix dit : " C’est sa maîtresse. " Alors Nancy, qui ne perd pas le nord, demande : " Laquelle de ses maîtresses? "

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Un Cardinal du Vatican visitait le Cardinal Spellman en Amérique. Il était un peu choqué par l’Amérique et, il le fut encore plus quand le Cardinal Spellman l’invita au bord du lac qui bordait sa propriété pour se baigner. Et là, le Cardinal du Vatican vit le Cardinal Spellman nager au large, parler longtemps avec une très jolie femme qui faisait du ski nautique. Très intrigué, quand il rentre, il interroge le Cardinal Spellman et lui dit : " Qui était cette charmante dame avec qui vous avec bavardé? " " Ah ", dit le Cardinal Spellman, " c’est la Mère Supérieure du couvent d’en face ".

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Lors de la précédente campagne électorale, le magazine News Week avait fait paraître un reportage sur la campagne avec en couverture, un médaillon représentant les photos de Ford, Nixon et Carter. Et ils reçurent un volumineux courrier, dont la lettre suivante : " Mes félicitations, vous avez réussi le coup de force de faire paraître côte à côte, Ford l’air intelligent, Nixon l’air honnête, et Carter la bouche fermée. "

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Dans un marché des États-Unis, un homme entre dans un magasin et demande le prix d’un costume. " Je ne vous en demanderai pas 80 dollars, dit le marchand, ni 70 dollars, 50 dollars c’est mon dernier prix. " L’homme lui dit : " Je ne vous en offre pas 40 dollars, je ne vous en offre pas 30 dollars, 20 dollars c’est mon dernier prix. " Vous avez le costume, dit le marchand. J’aime les gens qui ne marchandent pas. "

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Un homme entre dans un restaurant et la patronne s’aperçoit qu’il a le biceps droit beaucoup plus gros que le biceps gauche. Elle lui demande : " Vous êtes probablement un champion de tennis? " " Pas du tout, dit l’homme. Je suis candidat à la Présidence des États-Unis, et durant toutes les journées, je serre des mains. "

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Quand le Président Nixon visita la ville de Détroit, il inclut une visite de l’usine Ford et, une fois arrivé, le Directeur et tout le Conseil d’administration s’avança au-devant de lui pour le recevoir. Nixon dit alors : je voudrais le voir. " Mais Smithonian Smith était inconnu. On rechercha sur les listings et on trouva le nom d’un employé appelé Smithonian Smith. On l’appela, et Nixon s’isola avec lui pendant un quart d’heure, puis il quitta l’usine et revint à Washington. Quelques mois plus tard, il y eut la tournée du Président Pompidou, et le Président Pompidou visita les États-Unis, ainsi que l’usine Ford. Il dit au Directeur : " Il y a chez vous un certain Smithonian Smith, je voudrais le voir. " Smithonian Smith était connu, on le recherche le Président Pompidou s’isole avec lui pendant un quart d’heure puis il quitte l’usine et rentre à Washington. Alors le Directeur prend Smithonian Smith dans son bureau et lui dit : " Je ne savais pas que vous aviez beaucoup de relations. " " Mais si ", dit Smithonian Smith, et il lui dit : " Je suis capable de vous présenter à n’importe quelle personnalité mondiale. " " Pouvez-vous me présenter au Pape? " " Bien sûr ", dit Smithonian Smith. Et alors, le Directeur et Smithonian Smith s’en allèrent au Vatican, et Smithonian Smith s’éclipsa. Le Directeur attendait sur la place Saint-Pierre devant la foule et tout à coup, il le vit s’évanouir. Alors il courut et il le releva. " Mais qu’est-ce qui s’est passé? " demande-t-il. Un monsieur, à côté, lui dit : " Je me suis adressé à ce monsieur américain, et je lui ai dit : " Qui était l’homme en blanc à côté de Smithonian Smith, et il s’est évanoui. "

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Un touriste visitait New York. On le fit monter au dernier étage d’un building. Il admira la vue, puis il se pencha et vit à la porte de l’immeuble tout en bas un homme aussi grand qu’un doigt. Il se précipita sur l’ascenseur, arriva en bas. L’homme était toujours là, il le serra dans ses bras et à l’homme étonné, il dit : " Vous savez, je vous ai connu grand comme cela. "

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U.R.S.S.

Voici quelques histoires tirées et inspirées par l’Union Soviétique.

Au soixantième anniversaire de la Révolution d’Octobre, Karl Marx vient en personne en Russie et se dirige vers la station émettrice de télévision.

Au début, le portier ne voulait en aucune façon le laisser entrer et faillit le livrer aux agents du K.G.B.; mais Marx lui montra que sa photo était à l’intérieur du bureau, à côté de celle de Lénine. À partir de ce moment, la nouvelle de l’arrivée de Marx fit l’effet d’une traînée de poudre. On apprit qu’il voulait s’adresser au public, mais comme on ne pouvait pas l’empêcher, on décida de limiter son temps de parole à une minute. Et voilà Marx dans le studio d’émission en face des caméras et du micro et quand la lumière s’alluma, il déclara simplement : " Prolétaires de tous les pays, pardonnez-moi. "

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La prochaine histoire concerne Staline et sa mère. La mère de Staline qui avait fait beaucoup de sacrifices pour donner une éducation à son fils qu’elle voulait voir devenir un Pope et qui était devenu révolutionnaire, avait à ses yeux mal tourné. Staline donc décida d’aller rendre visite à sa mère qui n’a jamais voulu quitter son village de Gori en Georgie. Et, quand il arriva chez elle, elle le reçut très fraîchement et Staline lui dit : " Maman, j’ai un vaste bureau au Kremlin, à Moscou, beaucoup de collaborateurs, beaucoup de secrétaires ", mais sa mère resta de glace. Et Staline lui dit : " J’ai une datcha à la campagne avec un gazon, des jardiniers qui viennent tondre le gazon et planter des fleurs ", mais sa mère resta de glace. " Dis Maman, j’ai beaucoup de voitures qui peuvent me prendre là où je veux ", et sa mère resta de glace. Alors il sortit son " argument massue " et il dit : " Maman, j’ai un train spécial qui peut me transporter là où je veux en Russie. " Et à ce moment, la mère dit à Staline : " Mon fils, fais attention, si tu continues à parler comme cela, les communistes vont tout te prendre. "

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La prochaine aventure se déroule en Sibérie en l’an 1938, où les ouvriers, travaillant à un chantier, déterrent un squelette. L’affaire serait restée sans conséquence si un archéologue passant par là n’avait dit : " Mais voyons, c’est le squelette de Gingiskhan, le grand conquérant. " Tous les savants archéologues et autres personnages étaient divisés. Les uns disaient que c’était Gingiskhan, les autres disaient que ce n’était pas Gingiskhan. Et la polémique prit une telle ampleur que ces échos parvinrent à Moscou où Staline en personne délégua un spécialiste pour résoudre le problème. Le spécialiste arriva par avion, demanda d’être mis en présence du squelette et y resta un jour, après quoi il dit : " Le problème était résolu, c’était Gingiskhan. Alors tous les archéologues lui dirent : " Mais, sur quoi vous basez-vous? " Il dit : " C’est très simple : Il a avoué. "

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Après la guerre, en 1945, l’Allemagne était divisée en deux zones d’occupation. La zone soviétique et la zone des alliés. À la frontière des zones d’occupation américaine et russe, deux sentinelles montaient la garde. Tous les soirs ils venaient occuper leur poste. Ils devinrent amis et ils se firent des confidences. L’Amérique dit au Russe : " Chez nous en Amérique, c’est la démocratie; n’importe quel citoyen Américain peut aller trouver le Président Truman et lui dire que sa politique ne lui plaît pas et il partira libre, on ne lui fera rien du tout. Et le Russe lui dit : " Mais chez nous, c’est la même chose. " Comment cela? ", dit l’Américain. " Mais oui ", dit le russe, " n’importe quel citoyen peut aller trouver lui aussi le camarade Staline, lui dire que la politique de Truman ne lui plaît pas et on ne lui fera absolument rien ".

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L’histoire que je vais raconter maintenant est une histoire ancienne puisqu’elle remonte à l’an 1919, lors du communisme de guerre en Russie. Deux paysans se rencontrent et l’un dit à l’autre : " C’est maintenant le communisme, on partage tout. " " Tout à fait d’accord ", dit le second. " Tu as deux vaches, tu m’en donnes une. " " Tout à fait d’accord ", dit le second. " Tu as deux chèvres, tu m’en donnes une. " " Tout à fait d’accord ", dit le second. " Tu as deux poules, tu m’en donnes une, ah! " " Ce n’est pas d’accord du tout. " " Mais comment ", dit l’autre? " Tu me donnes une vache, tu me donnes une chèvre, mais tu ne me donnes pas une poule! " " C’est que je n’ai qu’une seule vache, une seule chèvre, mais deux poules. "

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Je vais vous relater une aventure et un secret dont j’ai eu connaissance lors de mon voyage à Moscou, en 1962. J’ai assisté au Congrès International de cancérologie et le Congrès s’était terminé par une grande réception au Kremlin, dans le palais moderne qui avait été construit là-bas. Nous nous étions rendus au Palais des Congrès où nous attendait une réception, comme les Russes savent les faire. Les tables couvertes de saumon, de caviar; la vodka coulait à flot et on était en train de chuchoter pour savoir qui allait venir de la part du gouvernement soviétique présider le banquet. En Russie, on ne sait jamais les choses à l’avance. Certains disaient que c'était peut-être Khroutchev qui allait venir en personne. À la dernière minute, on nous dit que Khroutchev était absent de Moscou et qu’en fin de compte, Mikoyan venait présider le banquet. Quand il fut entré dans la salle où je me trouvais, j’ai levé le verre à sa santé, et nous trinquâmes ensemble. Nous engageâmes la conversation. Nous parlions d’Anglais, et Mikoyan parlait un très bon Anglais. Nous discutâmes de recherche sur le cancer en Union Soviétique et il me dit soudain : " Je vais vous confier le secret du XXe Congrès du parti communiste russe. " Il me dit la chose suivante : " Quand Khroutchev avait terminé son rapport sur Staline, qui avait l’effet d’un pavé dans la mare, ce rapport s’était heurté à une opposition farouche. Mais, il avait obtenu la majorité. D’après les statuts du parti, à partir de ce moment, il y avait force de loi. Alors, un problème immédiat se posait à Khroutchev, Staline était embaumé dans le Mausolée à côté de Lénine, il fallait l’en sortir et l’en éloigner le plus possible. Alors Khroutchev envoya un agent secret à Mao, à Pékin, et lui proposa : " Qu’est-ce que vous diriez, si vous preniez Staline à Pékin? Puisque vous continuez à l’admirer. " Mao répondit textuellement : " Vous êtes un sale révisionniste et je collaborerai jamais avec vos entreprises déviationnistes. " Alors Khroutchev ne se décourage pas, il tente une ouverture à Londres, et à ce moment, c’est Mac Millan qui est Premier Ministre. Et Mac Millan fait répondre : " Karl Marx est enterré à Londres, cela suffit comme cela. " Alors Khroutchev essaie la France et c’est Guy Mollet, Premier Ministre, qui dit : " vous savez, en France, il y a un parti communiste très fort et très puissant, si vous faites venir Staline, cela va déclencher des remous, cela risque de déclencher la révolution, je ne prends pas ce risque. " Alors, Khroutchev essaie l’Amérique et en Amérique, c’est S.F. Dulles qui a le dernier mot de la politique. Et Dulles dit : " Un communiste mort ou vivant, je ne l’admets pas aux U.S.A. " Alors, Khroutchev était très découragé. En désespoir de cause, il a essayé de toucher Ben Gourian, en Israël. Ben Gourian lui dit : " Chez nous, on considère quelqu’un qui a fait de bonnes actions et qui a acquis de bons points, les garde, quel que soit le contexte. "

1. Il y eut la guerre contre les nazis et Staline était à la tête de la Russie. Un bon point pour lui.

2. Lors de la création de l’État d’Israël, l’U.R.S.S. a soutenu Israël et Staline était le chef de la Russie. Deuxième bon point pour lui. " J’accepte votre proposition, je prends Staline; mais, je dois vous prévenir, je le fais à vos risques et périls. Israël est le pays de la Bible, il y a beaucoup de miracles, il y a des gens qui croient encore à la résurrection des morts. " C’est pourquoi Staline est resté à Moscou où il est enterré au pied du mur du Kremlin.

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Dans un camp de prisonniers politiques de Sibérie, en 1956, trois prisonniers politiques partagent la même chambre. Ils travaillent toute la journée dans le Goulag, et le soir, ils se retrouvent pour dormir ensemble. Ils deviennent amis et ils se font des confidences. " Moi ", dit le premier : " J’ai été contre Malinkov, et voilà comme j’ai fini. " " Moi ", dit le second : " J’ai été pour Malinkov, et voilà comme j’ai fini. " Le troisième ne dit rien. " Et toi ", lui demandent les deux autres, " que voulez-vous que je vous dise ", dit-il. " Je suis Malinkov. "

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Khroutchev veut connaître ce que pensent les gens du peuple et il prend une salopette et se met à la sortie de l’usine. Il adresse la parole à un ouvrier qui a l’air sympathique, et lui dit : " Que penses-tu de Khroutchev? " L’autre dit : " Chut, allons plus loin ", et ils vont plus loin, au-delà de la rue, au-delà du quartier, dans un endroit où il n’y a ni banc, ni arbre, ni mur, ni maison. Et, à ce moment, l’ouvrier regarde Khroutchev et lui dit à l’oreille : " Tu sais ce que je pense de Khroutchev, je l’aime. "

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Vers 1963, Brigitte Bardot était la star incontestée et incontestable du cinéma français. Elle reçut une invitation pour aller visiter l’Union Soviétique. Elle hésita beaucoup, " l’Union Soviétique ", se dit-elle, " c’est un pays dictatorial, c’est un pays de communistes, que j’aille, que je n’aille pas ", mais après, elle tranche et elle dit : " J’irai et je veux voir par mes propres yeux. " Et dès qu’elle débarqua en Union Soviétique, elle fut tout à fait étonnée par la chaleur de l’accueil qui l’attendait, elle fut invitée partout, promenée partout, couverte de cadeaux; elle était enchantée. Elle s’apprêtait à retourner à Paris, tout à fait heureuse quand sa guide lui dit : " Brigitte, nous vous avons réservé une dernière surprise, une visite chez notre grand Patron. " Et le grand Patron de l’Union Soviétique, en 1963, c’était Khroutchev. Et voilà Brigitte qui se retrouve au Kremlin, dans le bureau de Khroutchev qui l’accueille fort gentiment et qui lui dit : " Brigitte, vous êtes une très belle femme, et m’êtes personnellement très sympathique, vous pouvez me demander n’importe quoi, je vous l’accorderai. " Alors, Brigitte le fixe et lui dit : " vous vous moquez de moi. " " Mais pas du tout ", dit Khroutchev. " Alors, Brigitte dit : " Je peux demander n’importe quoi? " " Oui ", dit Khroutchev. " Alors ", Brigitte dit : " Faites en sorte qu’on ouvre les frontières de l’Union Occident puissent partir librement, " Khroutchev sourit, cligne de l’œil à Brigitte, et lui dit : " Brigitte, je vois, vous voulez rester seule avec moi. "

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Andropov était en train de faire une conférence aux camarades de Moscou et il termine sa conférence en disant : " Unissons nos efforts pour faire triompher le communisme dans le monde. " " Impossible! " s’écria un militant du fond de la salle. " Comment? " clame Andropov, " mais oui ", dit le militant. " D’où est-ce que nous importerons le blé, alors? "

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Andropov, le chef du K.G.B., a la réputation d’être un homme qui a le sens de l’humour. Il fait inviter à Moscou un chansonnier, tous frais payés. Le chansonnier vient à Moscou, visite la ville durant la journée et le soir assiste à un banquet. Durant le banquet, il mangeait en silence en écoutant les conversations, quand Andropov s’adresse à lui, et il lui dit : " Je vous ai invité pour que vous racontiez des histoires, pas pour que vous vous taisiez. " " J’ai une très bonne histoire ", dit le chansonnier, " mais je n’ose la raconter. " " En tant que chansonnier, vous pouvez tout dire ", dit Andropov. " On ne vous fera rien. " " Alors ", dit le chansonnier, " j’ai un ami à Moscou qui souffrait beaucoup de la dent, il va chez le dentiste, et le dentiste lui fait une entaille dans la joue et arrache la dent à travers l’entaille. " " Il est complètement stupide, votre ami ", dit Andropov, " pourquoi n’a-t-il pas ouvert la bouche? " " Qui est-ce qui ose ouvrir la bouche, de nos jours, à Moscou? " dit le chansonnier.

 

Staline est en train de faire un discours. Tout à coup, quelqu’un éternue. " Qui a éternué? " demande Staline. Personne n’ose répondre. On fusille la première rangée. " Qui a éternué? " Personne n’ose répondre. On fusille la deuxième rangée. Quand on eut fusillé la cinquième rangée, un vieux militant du fond de la salle se leva tout tremblotant et dit : " c’est moi ". Alors Staline le fixe du regard et lui dit : " À vos souhaits, camarade ", et il continua son discours.

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Lorsque Brejnev eut achevé son discours au Congrès du Parti qui fut chaleureusement applaudi, il descendit de la tribune, mais au lieu de regagner sa place, il s’engagea dans les coulisses, alla à son bureau et convoqua son secrétaire qu’il engueula comme du poisson pourri. Le secrétaire, tout tremblant, lui dit : " Mais que se passe-t-il? " " Comment ", crie Brejnev, " je te demande de m’écrire un discours de deux heures, je lis ton discours et il dure quatre heures! " " Mais voyons ", dit le secrétaire, " je vous avais donné deux copies! "

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Le Tsar Nicolas II passait les troupes en revue. Il s’arrêta devant un soldat qui était juif et qui s’appelait Moshé. Il lui demande : " Moshé, es-tu heureux? " " Comment pourrais-je être heureux? " dit Moshé. " Quand on interdit à mes enfants l’accès de l’université, qu’il y a des restrictions de toutes sorties, des pogromes et tout? "

" Et moi, crois-tu que je sois heureux ", dit le Tsar. " J’ai les officiers du quartier général qui intriguent, les nobles qui lèvent la tête, les paysans qui se révoltent. "

Alors Moshé : " Et si nous allions tous les deux aux États-unis? "

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Une idée pour favoriser la visite des touristes au Kremlin. On leur montre de côté l’hélicoptère avec lequel Alexandre Premier surveilla le mouvement des troupes lors de la défaite de Russie de Napoléon.

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ROUMANIE

La dernière histoire se passe en Roumanie dans les Carpates, où deux bergers se rencontrent, après ne pas s’être vus depuis longtemps. Et le premier dit au second : " Qu’est-ce que tu transportes dans ta main? " " C’est un transistor. " " Un transistor! Et à quoi cela sert-il? " " Ça sert à écouter les nouvelles du monde. " " Mais alors, quelles sont les nouvelles du monde? " " Eh bien, les Russes sont partis dans la lune. " " Tous? "

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TCHÉCOSLOVAQUIE

Après l’intervention des chars soviétiques à Prague, un événement insolite se passe dans cette ville. On a cambriolé le Ministère de l’Intérieur. " Quel intérêt? " dit quelqu’un. " Mais voyons, c’est pour découvrir le résultat des élections de l’an prochain! "

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CUBA

Un monsieur revient de voyage avant terme et surprend sa femme dans le lit avec à côté d’elle un cendrier et un cigare. Furieux, il crie : "D’où vient ce cigare? " La femme est très effrayée, elle se tait. " D’où vient ce cigare? " crie l’homme. Alors une voix qui sort de l’armoire, lui dit : " Il vient de La Havane, monsieur. "

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Grande-Bretagne

Et nous allons passer maintenant à la Grande-bretagne à l’époque où Churchill, jeune journaliste, voyageait dans un train, dans un compartiment non fumeur, et il fumait le cigare. Il y avait une dame qui était très incommodée, qui lançait à Churchill des regards fâchés, puis furieux, et brusquement lui dit : " Monsieur, si vous étiez mon mari, j’aurais mis de l’arsenic dans votre thé. " Alors Churchill soutient son regard et lui dit : " Madame, si j’étais votre mari, j’aurais bu de thé. "

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Churchill était très ami avec Georges-Bernard Shaw, et Georges-Bernard Shaw lui envoie deux invitations avec un mot : " Pour la première de ma nouvelle pièce, pour vous et pour un ami à vous, si jamais vous en avez un. " Churchill renvoie les billets en disant : " Malheureusement, je suis occupé et je ne pourrai pas aller à la première, mais j’assisterai à la seconde si jamais il y en a une. "

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Churchill, à la fin de sa vie, était malade, et il va voir son médecin qui l’examine et qui lui dit : " vous avez de l’ascite. " " Qu’est-ce que c’est que cela? " dit Churchill. " C’est-à-dire, vous avez de l’eau dans le ventre. " " Impossible ", dit Churchill, " cela fait 50 ans que je ne bois que du whisky ". Puis à la réflexion, il dit : " Oui, je vois, cela doit être les glaçons. "

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Deux amis assistaient à un défilé militaire. Puis, tout à coup, passe un régiment écossais en jupe. " dites donc ", dit l’homme, " ce sont des hommes ou ce sont des femmes? " Et alors, l’ami dit : " Je vais aller voir de près et vérifier. " Il va et revient l’air perplexe. " Et alors? " dit l’ami : " Je ne sais pas, c’était écrit : middle sexe. "

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Cette histoire a été racontée par un Directeur du British Council. À Londres, un orchestre jouait avec entrain et quand il eut terminé, une femme mélomane se lève et se dirige vers la loge du chef d’orchestre pour lui dire : " Je vous félicite, et pour avoir dirigé comme vous l’avez fait, c’est que vous êtes Allemand. " Le chef d’orchestre sourit et lui dit : " Madame, si vous l’avez remarqué, c’est que vous n’êtes pas anglaise. "

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J’ai un ami qui rentrait de Londres où il a été pour la première fois, et il m’a dit : " J’ai enfin compris pourquoi les Anglais aiment tellement le thé. " " Ah ", dis-je, " c’est très intéressant, et pourquoi? " Il m’a dit : " Je l’ai compris en goûtant leur café. "

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Durant la bataille de Londres, deux corbeaux volaient dans le ciel quand passe comme une trombe une fusée allemande. Et l’un des corbeaux dit à l’autre, " comme elle va vite! " Et l’autre lui dit : " Tu en aurais fait autant si tu avais le feu au " cul ". "

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Durant la bataille de Londres, une alerte retentit et une femme dit à son mari : " Viens vite vers l’abri " et le mari retarde et la femme lui dit : " Qu’est-ce que tu fais? " Il dit : " Je n’arrive pas à trouver mon ratelier. " Elle lui dit : " Voyons, tu crois que les Allemands vont nous lancer des sandwiches? "

 

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L’histoire a été racontée par Lord Halifax, lors d’une interruption de la conférence de Téhéran, celle qui a précédé Yalta. Il y avait un bateau qui fit naufrage dans le Pacifique. Les passagers qui sont de nationalités différentes, trouvent refuge sur une île. Et chacun d’eux s’occupe. Il y avait deux Français, qui ouvrent un bistro. Il y avait des Russes qui ouvrent une section du parti. Il y avait des Italiens qui ouvrent une pizzeria. Des Écossais qui fondent une banque pour prêter de l’argent aux indigènes. Des Allemands qui apprennent aux indigènes à marcher au pas militaire. Il y avait deux Anglais qui étaient de côté et qui attendaient. Ils attendaient qu’on les présente.

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Un Écossais lègue sa fortune en Écosse à trois de ses amis écossais, à condition qu’ils déposent chacun 100 livres sterling sur sa tombe. Le premier s’exécute, le second s’exécute, le troisième dépose un chèque de 300 livres sterling et empoche les 200 livres.

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Monsieur Dupont décide d’aller en Angleterre, et il prend une recommandation pour le Colonel Smith. Il rencontre le Colonel Smith dans son club, et le Colonel Smith est un vieux colonel en retraite de l’Armée des Indes. Il évoque ses souvenirs pendant un quant d’heure. M. Dupont est impatient. Il propose au Colonel Smith : " Voulez-vous que nous allions voir un match de football? " Et le Colonel lui dit : " Mon jeune ami, j’ai été voir un match de football à Londres, en 1925, et depuis je n’ai plus mis les pieds dans un stade. " " Voulez-vous que l’on aille voir un film à Picadilly Circus? " " Mon jeune ami, j’ai été une fois au cinéma en 1931, et depuis je n’ai plus vu de film. " " Voulez-vous qu’on fasse un bridge? " " Mon jeune ami, j’ai fait une fois un bridge à Bombay, en 1921, et depuis, je n’ai plus touché les cartes. " M. Dupont est découragé quand entre une charmante jeune fille. Le Colonel Smith la lui présente, c’est une fille, et M. Dupont : " Votre fille unique, je présume? "

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Le jour du couronnement de la Reine Élizabeth, le Professeur Smith, du Middlesex Hospital, avait affiché un écriteau : " Le professeur Smith a l’honneur d’annoncer à ses honorables étudiants qu’il a été nommé officiellement médecin de la Reine. " Le lendemain, il découvrit en dessous de l’affiche, quelqu’un qui avait ajouté : " God save the queen. "

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II

France

 

 

Je vais commencer par vous révéler un secret : le secret le mieux gardé de la cinquième République Française. Quand le Général était au pouvoir, il fut un temps où Couve de Murville était Premier Ministre, et à cette époque, Michel Debré était au quai d’Orsay. Et un soir que Michel Debré avait travaillé très dur et qu’il était fatigué, il décida d’aller faire un peu de marche au Bois de Boulogne. Et il se perd dans les allées, et brusquement il voit surgir devant lui une très jolie fille qui lui dit : " Tu viens? " et, vous connaissez Michel Debré, c’est un homme aux mœurs très austères, mais par curiosité il a décidé de la suivre, elle l’entraîne dans les fourrés, ce que vous pensez se passe, et au moment de la quitter, il lui dit : " Qu’est-ce que je vous dois? " Elle lui dit : " Mais vous ne me devez rien, c’est moi qui vous dois. " Et elle lui donne une enveloppe. Michel Debré est très intrigué, il revient chez lui, à la maison, et il ouvre l’enveloppe et il trouve 300 francs. Alors il en parle à Couve, Couve dit : " C’est impossible cette histoire-là, je vais aller moi-même vérifier."  Il va vérifier, la même aventure se passe et il revient chez lui avec une enveloppe, il ouvre et il trouve 300 francs. Alors, le soir, comme il est invité à l’Élysée, il en parle au Général. Le Général dit : " Ce n’est pas possible, où va la France, je vais aller moi-même inspecter. " La même aventure se passe avec lui à l’exception que le général, quand il reçoit l’enveloppe, ne rentre pas chez lui à la maison. Il l’ouvre sur place et il trouve 1,000 francs. Alors, il dit à la fille : " Voulez-vous me dire ce qui se trafique par là, et pourquoi Michel Debré et Couve de Murville ont eu 300 francs et moi 1,000 francs? " " Soyez tranquille ", dit la fille, " Couve de Murville et Michel Debré, c’était pour la caméra invisible, vous c’est pour les coulisses de l’exploit. "

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J’ai rencontré le Président Pompidou une fois à l’Opéra, à l’occasion d’un gala au profit du cancer. Ils ont donné ce soir-là un opéra américain. Les organisateurs avaient voulu faire preuve d’originalité et ils avaient fait un très mauvais choix. Cet opéra américain traitait d’un général américain de l’armée nordiste lors de la guerre de sécession. Il était pédéraste et avait des problèmes. Je n’ai pas pu tenir plus que le premier acte et avant la fin du premier acte, je suis descendu dans les salons et je rencontrai le Président Pompidou. Je m’approchai de lui, et lui dit : " Monsieur le Président, je vous présente mes respects, et ne croyez-vous pas que l’on aurait dû choisir un autre opéra? " Le Président Pompidou me dit : " Vous avez tout à fait raison. " Il se mit à m’interroger sur la recherche biologique. Et, je me suis aperçu alors qu’il était très au courant des problèmes de la recherche scientifique et, j’ai compris pourquoi, sous sa présidence, la recherche scientifique et biologique avait été très soutenue. Ce qui n’avait pas été le cas sous la présidence du Général De Gaulle, ni celle du Président Giscard d’Estaing. Puis, le Président Pompidou me dit : " Je vais conter une aventure. Un professeur d’histoire d’un lycée parisien avait découvert un vieux livre d’histoire, l’histoire du vase de Soisson. Et comme tous les jeunes professeurs d’histoire, il était beaucoup plus à l’aise avec les dernières polémiques marxistes que l’ancienne histoire de France. Il ne savait pas de quoi il s’agissait, il interrogea sa classe et personne ne sut quoi lui dire. Alors il pose la question au Conseil des professeurs, le conseil des Professeurs est divisé en deux, ceux qui étaient professeurs d’histoire étaient dans son cas et les autres professeurs restaient tout à fait indifférents. L’affaire monte de degré en degré, elle arrive à l’Académie de Paris et personne n’arrive à savoir qui a cassé le vase de Soisson. Un jour que le Président Pompidou quittait ses appartements pour son bureau, il y a des gens de l’Élysée qui s’agitent, ils sont très animés, " qu’est-ce qui se passe? " Et on lui dit : " Voilà, on a cassé le vase de Soisson. " " Qui a cassé le vase de Soisson? " demande le Président de la République, et justement on ne sait pas. Dans ce cas, dit le Président Pompidou, " étouffons l’affaire ".

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Le président Giscard a deux grands fils, il veut leur apprendre l’anglais et il emploie la meilleure méthode, c’est de les envoyer en Angleterre dans une famille anglaise. Le jour où ils sont partis, il leur téléphone de son bureau personnel, sur sa ligne directe, sans passer par le standard de l'Élysée. et le majordome de la famille anglaise n'est pas au courant de l'arrivée des jeunes gens. Il demande qui est au téléphone. Alors, Giscard dit:  " Je suis le Président de la France. " Croyant à une mauvaise plaisanterie, le majordome dit : " Ah! Bien, moi je suis le Roi d’Angleterre ", et il raccroche.

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Le Président Giscard d’Estaing traverse un département incognito et s’arrête dans une mairie où le maire se croit obligé d’improviser un discours. Il n’était pas préparé. Et il commence très bien, mais au milieu du discours, il s’enchevêtre dans ses propos et commence à bafouiller. Alors, Giscard, qui a l’esprit rapide, est très agacé, et dit au Maire : " Vous avez très bien parlé, Monsieur le Maire, mais je vous demande de conclure en trois mots. " Et le Maire retrouvant ses esprits, dit : " Vive la France! "

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Il y a un homme très déprimé qui décide de mettre fin à ses jours, il monte sur la tour Eiffel, se jette dans le vide, et il vient s’aplatir sur le trottoir en bas. Mais, phénomène curieux, ses cheveux n’arrivent qu’une heure après. Savez-vous pourquoi? Le Petrol Hann retarde la chute des cheveux.

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Savez-vous ce qu’il y a comme analogie entre un poulet rôti et une femme qui revient de la Côte d’Azur? C’est que, dans les deux cas, le blanc est le meilleur morceau.

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On a beaucoup parlé du Concorde. Voilà une histoire à son sujet. Savez-vous quel est le comble pour une hôtesse de l’air? C’est de faire du strip-tease en face du Concorde afin de lui faire lever la queue.

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Mai 1968. Une personne est assise sur un banc du Luxembourg, puis elle adresse la parole à une personne qui est assise à côté d’elle. Elle lui dit : " Drôle d’époque! avec leurs coiffures et les cheveux longs, on ne reconnaît plus les filles des garçons! Tenez, ce garçon là-bas! " Et la personne lui dit : " Ce n’est pas un garçon, c’est ma fille! " " Excusez-moi, je ne savais pas que vous étiez sa mère ", " je ne suis pas sa mère, je suis son père! "

Un médecin reçoit dans son cabinet deux jeunes gens, un jeune homme et une jeune fille, et il leur dit : " Qu’est-ce que je peux faire pour votre service? " Ils disent : " Voilà, nous nous aimons et nous avons décidé de nous marier. Nous avons essayé de faire l’amour avant pour essayer, et cela ne marche pas. " " Ah! " dit le médecin. Il les examine séparément, voit qu’ils sont tout à fait normaux, et leur dit : " Entrez dans ce petit cabinet et essayez encore. " Il leur ouvre le porte au bout de vingt minutes et il questionne : " Est-ce que cela a marché? " Ils disent non. Alors le médecin leur prescrit des hormones et leur dit : " Revenez la semaine prochaine. " Ils reviennent la semaine suivante. Il leur dit : " Est-ce que vous avez pris les hormones? " Ils disent oui. Il leur dit : " Entrez dans le cabinet. " Il leur ouvre le porte du cabinet, après vingt minutes, et leur demande : " Est-ce que cela a marché? " Ils lui disent non. Alors, il augmente la dose d’hormones et ainsi de semaine en semaine. On arrive à la septième semaine et à ce moment, le médecin atteint les doses limites des hormones que l’on peut prescrire. Il a un temps de suspicion et quand il les met dans le cabinet, il observe par le trou de la serrure et il voit que cela marche au-delà de toute espérance. Alors, il ne dit rien, il les laisse sortir au bout de 20 minutes et il leur dit : " Est-ce que cela a marché? " Ils disent non. Alors, le médecin, furieux, leur dit : " Décampez et ne remettez plus les pieds dans mon cabinet, vous êtes des plaisantins et vous me faites perdre mon temps! Et, il entend le jeune homme qui dit à la jeune fille, quand ils sont en train de partir : " C’est dommage, mais dorénavant, nous ne serons plus remboursés par la Sécurité Sociale! "

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Nous allons terminer ce tour de France par la révélation d’un secret jalousement gardé à Villejuif. Comme vous le savez peut-être, Villejuif est un ensemble de cinq Instituts dont l’un est l’Institut de Recherche Statistique qui possède un très puissant ordinateur sur lequel s’effectuent des enquêtes et des calculs. Et ces enquêtes sont des enquêtes qui peuvent prendre deux mois à deux ans ou trois ans et une fois que l’enquête est terminée, elle est soit publiée dans une revue médicale ou statistique, soit classée dans la catégorie confidentielle. Et, c’est une enquête hautement confidentielle que je vais vous révéler aujourd’hui. Il s’agissait d’un sujet un peu particulier. Le comportement sexuel du mâle français. D’habitude, on pose de très nombreuses questions de 50 à 100, cette enquête ne comportait qu’une seule question : " Que faites-vous après l’amour? " Et voilà les résultats chiffrés que je vous livre pour la première fois en public : 10% des gens interrogés répondent : Nous fumons une cigarette, cela paraît acceptable; 10% des gens interrogés disent qu’ils vont à la cuisine manger quelque chose; 5% disent qu’ils recommencent; et 75% des gens interrogés rentrent chez eux à la maison…

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SUISSE

 

Quand Dieu a créé la Suisse, les suisses n’étaient pas contents, alors Dieu leur a créé les montagnes, les Suisses n’étaient pas contents. Dieu a créé des lacs, les suisses n’étaient toujours pas contents. Dieu a mis des vaches dans les prairies, alors les Suisses furent contents. Comme Dieu était fatigué et qu’il avait soif, il demanda à un Suisse un verre de lait. Alors le Suisse, après avoir trait une vache, donna à Dieu un verre de lait et lui demanda 1,50 F.

 

 

CHINE

 

Dans un dîner de Washington, un sénateur américain était assis à côté d’un chinois. Il l’avait snobé, il ne lui avait pas adressé la parole pendant la moitié du repas, quand tout à coup, pris de remords, il se tourne vers lui et lui dit : " likee soupe " et le chinois ne répond pas. À la fin du repas, ce dernier se lève et dans un anglais impeccable d’Oxford, il fait un discours. Il se rassoit, se tourne vers le sénateur américain, et lui dit : " likee speechee ".

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Savez-vous ce qui se passe lorsqu’un chinois est écrasé sur une autoroute française : une ligne jaune.

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Un ambassadeur de Chine était invité à un grand dîner, suivi d’une soirée dansante à Washington où on jouait du Jazz, du Rock and Roll, du Jerk… Au bout d’un certain temps les danseurs sont en sueur. Alors l’ambassadeur de Chine se tourne vers la maîtresse de maison et lui dit : " Pourquoi ne faites-vous pas effectuer ce travail pénible par les domestiques? "

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Un Américain et un Chinois visitent un pays étranger, ils entrent dans un restaurant et ne comprennent rien au menu. Alors l’Américain fait signe au garçon et l’entraîne derrière le paravent qui existe là-bas. Il revient s’asseoir et cinq minutes après, le garçon lui apporte deux œufs durs et une saucisse. Alors le Chinois qui a observé le manège, attire le garçon derrière le paravent, et cinq minutes après, le garçon lui sert un cure-dent et deux olives…

 

III

LIBAN

 

Quand j’ai eu l’honneur de rencontrer le Président Chamoun, il m’a fait une confidence sur son voyage en Amérique Latine. Il avait bien avant le Général De Gaulle, entrepris la tournée des pays d’Amérique Latine et ce voyage s’était achevé par un grand banquet de 1,000 couverts à Sao-Paulo, au Brésil. Et comme on savait que le Président Chamoun était un homme galant, on avait placé à côté de lui une très jolie Brésilienne, qui portait un décolleté généreux et avait un pendentif en diamant en forme d’avion. Le Président Chamoun l’a regardée durant tout le dîner et, à la fin, elle s’est tournée vers lui pour lui dire : " Monsieur le Président, c’est mon avion que vous regardez? " Il lui répondit : " Non madame, c’est le terrain d’atterrissage que j’admire! "

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Lors de la guerre des Six Jours, le quartier général israélien contacte le quartier général libanais pour demander : " Pourquoi avez-vous tamisé les lumières? Vous savez que si nous voulons, notre section féminine pourrait conquérir le Liban en moins de 48 heures! " " C’est précisément pour cela que nous avons tamisé les lumières ", répondirent les Libanais.

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À un congrès d’archéologie, le représentant égyptien fait une communication fort remarquée sur la présence et la découverte de fils de cuivre quand on a transporté le temple d’Abou, alors les délégués sont interrogés pour savoir quelle en était la signification. Le délégué égyptien dit : " C’est évident, les anciens égyptiens avaient le téléphone. " À ce moment, le délégué libanais monte à la tribune et dit à Byblos : " On est remonté jusqu’à la plus ancienne civilisation, dix mille ans avant le Christ, et on n’a pas trouvé de fils de cuivre! " Alors les délégués demandent : " Qu’est-ce que cela signifie? " " C’est évident, répond le libanais : les anciens phéniciens avaient la T.S.F. "

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IV

ISRAEL

 

Maintenant, nous allons passer en Israël.

Mais, au préalable, définissons les histoires que nous allons raconter. Elles se rapportent à Israël proprement dit, elles se rapportent au peuple juif à travers différents époques de son histoire, elles se rapportent enfin aux Hébreux à l'époque de la Bible.

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La première histoire concerne Moïse.

Moïse s'apprêtait à réaliser la sortie d'Égypte, quand son agent publicitaire vint le trouver et il lui dit: "Qu'est-ce que tu projettes de faire?" Moïse lui dit: "Je voudrais sortir les Hébreux d'Égypte, assécher la Mer Rouge, la leur faire traverser à sec, et quand les Égyptiens viendront, faire rabattre sur eux les eaux et les noyer. " "C'est formidable, dit l'agent publicitaire. Si vous réalisez ce que vous venez de dire, je vous garantis quarante pages dans l'Ancien Testament!"

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En Israël, il y a deux moyens de transport public. Les taxis et les autobus. Lequel choisissent les Israéliens? Eh bien, je vais vous le dire: Le taxi, parce que dans l'autobus, ils doivent payer à l'avance, dans le taxi ils payent à la fin de la course et, entre les deux, il y a l'inflation.

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Il y a un touriste qui vient en Israël et qui s'adresse à une agence de tourisme. "Je voudrais visiter Israël", dit-il. "Très bien", dit la préposée, "très bien", dit l'hôtesse. "Et que voulez-vous faire l'après-midi?"

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Madame Ben Gourion faisait la joie des humoristes. On raconte à son sujet plusieurs histoires, dont la suivante: Madame Ben Gourion se présente à l'opéra de la ville, la dame du guichet demande: "Vous voulez?" "Je veux deux places." Alors la préposée du guichet lui dit: "Vous voulez deux places pour Madame Butterfly?" "Ah, non! Pour Madame Ben Gourion!"

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David Ben Gourion préside un dîner diplomatique et immédiatement après, il doit se rendre à une réunion du parti travailliste, où il va en smoking. En pénétrant dans la salle de réunions, il jette un regard circulaire, et dit: "Excusez-moi, camarades, mais je suis encore en habit de travail..."

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Quand Madame Golda Meir est partie aux États-unis rendre visite à Nixon, ce dernier a voulu lui dire quelque chose qui lui fasse personnellement plaisir. Il lui dit: "Madame Meir, avez-vous remarqué que nos deux ministres des Affaires étrangères (à l'époque, Aba Ebban et Henri Kissinger) sont juifs?" "Oui, dit Madame Golda Meir, mais le mien parle anglais sans accent!"

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Le Ministre des Finances d'Israël se trouve à New York, où il fait un discours: "...l'économie israélienne se trouve au bord du gouffre". La semaine suivante, à Washington, dans un discours optimiste, il dit: "Nous avons fait un pas en avant."

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L'histoire suivante est une histoire des communautés juives d'Europe Orientale du XVIIIe siècle, où chaque communauté avait un rabbi et chaque communauté était très fière de son rabbi. Deux juifs se rencontrent et l'un dit à l'autre: "Notre rabbi a fait quelque chose d'extraordinaire! Il rentrait chez lui en voiture et tout à coup éclate un orage terrible. Alors le rabbi adressa une prière à Dieu et devant lui il y avait de la pluie, derrière lui il y avait de la pluie, à sa gauche il y avait de la pluie, à sa droite il y avait de la pluie, mais à l'endroit où il était, il n'y avait pas de pluie et il est rentré à sec dans son village!" "Le nôtre aussi a fait des miracles", renchérit le second. "Quoi donc?" dit le premier. "Notre rabbi est rentré au village dans sa voiture le vendredi après-midi et le soleil allait se coucher; le samedi allait venir, et à ce moment la voiture tomba en panne. Alors, il adressa une prière à Dieu, et après avoir réparé sa voiture, devant lui c'était samedi, derrière lui c'était samedi, mais là où il était, ce n'était pas samedi, il a pu rentrer chez lui sans enfreindre le sabbat!"

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Un rabbi célèbre de l'époque était le rabbi Baal Hachem Tov, dont la réputation s'étendait à tous les pays et son disciple vint lui dire un jour: "Rabbi, vous croyez que les gens vous vénèrent à cause de vous-même? Ce n'est pas le cas, ils vous vénèrent à cause de l'uniforme que vous portez." Alors le rabbi lui dit: "Est-ce que tu acceptes de changer d'uniforme avec moi?" "Bien sûr", dit l'assistant. Ils échangent l'uniforme, et à ce moment, on vient les inviter à résoudre un problème difficile dans une petite agglomération lointaine et les deux s'en vont. Le rabbi habillé en assistant et l'assistant habillé en rabbi. Dès qu'ils arrivent, on offre un grand repas en leur honneur et après le repas on pose à l'assistant le problème qui est un problème réellement compliqué, et l'assistant leur dit: "C'est cela le problème sur lequel vous avez buté? Mais mon assistant va vous le résoudre!"

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Sarah est réveillée par son mari qui n'arrive pas à dormir et qui geint. Elle lui dit: "Qu'est-ce qui se passe?" "C'est que je dois 20,000 francs et l'échéance est pour demain à notre voisin", dit-il. "Attends", dit Sarah, elle ouvre la fenêtre, appelle David par la fenêtre, et quand David est apparu, elle lui dit: "Écoute. Mon mari te doit 20,000 francs, qu'il doit te payer demain, eh bien, je te préviens dès maintenant qu'il n'a pas à te les rendre." Elle dit à son mari: "Va dormir, maintenant c'est David qui aura des insomnies."

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Et maintenant, nous allons raconter l'histoire d'un personnage fort populaire dans la communauté juive: Le marieur.

Un juif avait un fils qu'il voulait marier et un marieur s'adresse à lui et lui dit: "J'ai un très bon parti pour votre fils." "De qui s'agit-il?" dit le Juif. "Il s'agit de la fille du baron de Rothschild." "C'est tout à fait impossible, dit le juif, il ne voudra jamais de moi." Alors le marieur demande audience auprès du baron de Rothschild qui, poliment, la lui accorde et, dès qu'il est en présence du baron, le marieur dit: "Monsieur le Baron, j'ai un parti pour votre fille." "De qui s'agit-il?" "Il s'agit du Directeur de la Banque de France." "Ce n'est pas possible, dit le Baron, le Directeur de la Banque de France est un vieux monsieur qui est marié!" "Non, pas le Directeur actuel, dit le marieur. Je parle de son jeune successeur qui est quelqu'un de très bien." "Cela pourrait être un parti envisageable", répond le Baron de Rothschild. Là-dessus, le marieur demande audience auprès du Ministre des Finances, et lui dit: "Monsieur le Ministre des Finances, j'ai à vous suggérer un candidat pour la succession de la Banque de France. " "De qui s'agit-il?" dit le Ministre des Finances. "Eh bien, tout simplement du gendre du baron de Rothschild!"

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Dans une ville d'Europe Centrale au XIXe siècle, il y avait un juif très pauvre qui avait neuf enfants. Un jour, il y a le poste de bedeau à la synagogue qui est libre, alors il présente sa candidature. Comme il est très malheureux et que les gens de la communauté veulent lui venir en aide, ils décident de l'engager, mais ils s'aperçoivent qu'il ne sait pas écrire. C'est un obstacle insurmontable, que faire? Ils lui donnent l'équivalent de 100 francs et lui disent: "Va acheter des cigarettes, essaie de les vendre et peut-être tu pourras gagner un peu d'argent." Et cet homme décide de se démener, il achète les cigarettes et il se met à la porte de la Bourse...Et les gens qui entraient, achetaient des cigarettes, et les gens qui sortaient achetaient des cigarettes. Le soir, il avait vendu tout son lot, le lendemain matin il doublait le nombre des paquets, et au bout de trois semaines, il avait déjà acheté une petite voiturette pour mettre les cigarettes, les cigares et le tabac de la pipe. Ses affaires prospérèrent, au bout de quelques mois, il avait déjà un grand magasin, et au bout d'un moment, il est devenu le plus grand négociant en tabac de la région.

Et il va à la banque, retire un gros chèque, et naturellement c'est le directeur de la banque en personne qui le reçoit. Au moment où il doit signer le chèque, il fait une croix. Le directeur, très étonné, lui dit: "Mais pourquoi avez-vous fait une croix?" Il répond: "Je ne sais pas écrire!" "Mais ce n'est pas possible! Un homme millionnaire comme vous qui ne sait pas écrire! Mais qu'est-ce que vous seriez devenu si vous saviez écrire?" Il dit: "Si je savais écrire, j'aurais été le bedeau dans la synagogue."

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Nous allons terminer ces histoires par un conte emprunté à Bialik. "Les deux princes".

Il y avait un prince et son ami qui étaient deux très bons camarades et entourés d'une cour d'amis et de courtisans. Un jour, l'un des princes s'éclipsa, resta absent pendant un mois, puis revint très content, et raconta ses aventures. Il avait été dans une île qui ne connaissait pas la civilisation et le roi de l'île l'avait invité à sa table, donnant un banquet en son honneur. Comme ils avaient bien mangé et bien bu, le roi s'était tourné vers le prince et lui avait dit: "Que pensez-vous du repas?" "Ce fut un repas extraordinaire, avait répondu le prince, mais..." Et quand il avait prononcé le mot "mais", tous les regards de l'assistance s'étaient tournés vers lui. "Mais s'il y avait eu un peu d'oignons dans la nourriture, cela aurait été encore meilleur!" Les habitants de l'île ne connaissaient pas l'oignon, le prince leur donna un sac. Pour le remercier, en le raccompagnant au bateau, ils lui avaient donné plusieurs pièces d'or et d'argent. C'est donc très riche et très content qu'il était revenu dans son pays.

En entendant ceci, le deuxième prince s'embarqua secrètement pour l'île où il fut invité aussi à un banquet dans le palais. À la fin du banquet, le roi lui demande: "Que pensez-vous de ce repas?" Il dit: "Ce repas fut extraordinaire, mais..." Et quand il dit le mot: "mais", tous les regards se braquèrent sur lui. "S'il y avait eu un peu d'ail dans la nourriture, cela aurait été encore meilleur!" Car les gens de l'île ignoraient l'ail. Et il leur fit livrer plusieurs sacs. Et pour le remercier, quand ils le raccompagnèrent à son bateau, ils lui donnèrent un coffret contenant la chose la plus précieuse qu'ils avaient dans l'île: un oignon.

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V

Allemagne

 

Hitler était en train de présider un banquet politique, à la fin du repas il se leva et il dit: "Nous avons très bien mangé, si j'avais mangé une bouchée de plus, j'aurais été incapable de prononcer mon discours." Alors, du fond de la salle, une voix s'écria: "Un plat de choucroute pour le Président!"

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Et maintenant une histoire allemande de la fin de la deuxième guerre mondiale.

Un témoin oculaire de la mort de Hitler raconte ce qu'il a vu: Quand le moment fut venu de le mettre en terre, on descendit 28 fois le cercueil dans la tombe. Comment? Mais pourquoi a-t-on fait cela? C'est parce que tous les assistants, chaque fois que le cercueil était mis dans la tombe, applaudissaient et criaient: "bis!"

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JAPON

 

Et maintenant une histoire japonaise qui se passe à Paris.

Un monsieur qui conduit sa voiture rencontre un japonais assis sur le bord de la route, qui se tient le ventre et qui se tord de douleur. Il lui demande: "hara kiri?" "Non, dit le japonais: Jacques Borel."

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SYRIE

 

Il y avait un paysan de la ville de Hama, en Syrie, qui était venu vendre sa vache à la foire de Damas. La vache était sale, le poil était traînant, elle n'avait pas l'air formidable, et quand les clients éventuels s'approchaient pour l'acheter, ils demandaient: "Est-ce qu'elle mange beaucoup de foin?" "Oui, pas mal." Et les clients s'en allaient, de sorte que, le soir venu, la vache n'était pas vendue. Alors s'approche de ce paysan un ami, du Liban, qui lui dit: "Mais qu'est-ce qui se passe?" "Je n'arrive pas à vendre ma vache!" Le Libanais lui dit: "Je vais te la vendre!" Il la nettoie, l'astique, fait briller son poil, lui accroche une petite clochette, lui accroche un ruban rouge et une médaille. Un client s'approche et demande: "Mais est-ce qu'elle est à vendre cette vache?" "Mais bien sûr!" dit le Libanais. "Est-ce qu'elle produit beaucoup de lait?" "Oh, beaucoup, il y en a pour faire du fromage, il y en a pour faire des laitages, il y en a beaucoup!" "Est-ce qu'elle mange beaucoup de foin?" "À peine une pincée." "Et, qu'est-ce que c'est que cette médaille?" "Cette médaille, c'est le prix qu'elle a obtenu à la foire de Beyrouth." Alors, le client dit: "Combien voulez-vous la vendre?" À ce moment, le paysan dit: "Je ne veux plus vendre ma vache!"

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Un touriste devait visiter la ville de Homs, en Syrie, on l'avait prévenu d'être prudent sur la propreté dans les hôtels, notamment la présence possible de punaises.

Il se présente dans un premier hôtel et il demande: "Est-ce que vous avez des punaises ici?" "Ah, oui, il y en a quelques-unes!" dit le directeur. Alors le touriste va dans un autre hôtel, pose la même question, et alors le directeur lui dit: "Pas de punaises du tout ici, ici il n'y a pas de punaises. Quand il descend le lendemain matin, il voit le directeur de l'hôtel qui lui dit: "Vous avez bien dormi?" "Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit, vous parlez d'un sommeil, il y avait des punaises!" "Pas possible, dit le directeur, tout au plus une ou deux punaises mortes!" "Une ou deux punaises mortes, peut-être, dit le touriste, mais celles qui étaient venues assister aux funérailles étaient très nombreuses!"

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AFRIQUE

 

Durant l'affaire du Congo, le secrétaire général de l'O.N.U. dînait chez Kasavubu et ils parlaient de choses et d'autres. À un certain moment, Kasavubu demande: "Que pensez-vous de l'umumba?" Hammersheld répond: "du bien". Alors Kasavubu lui dit: "resservez-vous".

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Une expédition européenne tombe dans un guet-apens en Afrique et elle est capturée par des anthropophages. Tous les membres de l'expédition allaient passer à la marmite quand le chef eut une idée, il s'adressa au chef noir: "Est-ce que vous nous laisseriez partir librement si je vous montrais quelque chose que vous n'aviez jamais vu?" Le chef noir dit "d'accord!" Alors, le chef blanc tire de sa poche un briquet, l'allume et le chef noir dit: "Vous pouvez partir. C'est la première fois que je vois un briquet qui s'allume du premier coup."

 

En l'an 2000, un blanc est en train de cirer les chaussures à deux noirs et il est en train de fredonner une chanson: "Ah! Le petit vin blanc!" Alors l'un des noirs dit à l'autre: "Ces blancs, ce qu'ils ont le sens du rythme!"

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Lors de l'affaire congolaise, une congrégation de Belges entraînait des jeunes recrues pour aller évangéliser le Congo. Et après deux ans de cours, avant d'envoyer les soeurs sur le terrain, la mère supérieure appelle une jeune sœur très jolie pour voir si elle sera capable de soutenir l'épreuve et elle lui dit: "Ma sœur, que ferez-vous si vous êtes surprise dans un champ par un congolais qui essaye de vous agresser, et qui baisse son pantalon?" Alors la sœur dit: "Je relève mes jupes, ma mère!" "Comment! Dit la mère, c'est cela que je vous ai appris?" "Mais non, vous n'avez pas compris, ma mère! Une sœur à la jupe retroussée court plus vite qu'un congolais au pantalon baissé!"

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ALGÉRIE

 

Un soldat qui avait fait la deuxième guerre mondiale en Afrique du Nord, en Algérie, revient deux ans après sur le théâtre des combats. Les habitants, qui avaient l'habitude de monter sur un âne, l'homme sur la bête, et la femme qui suivait, avaient changé leurs habitudes: C'était toujours l'homme qui montait sur l'âne, mais la femme marchait devant. Alors, étonné, l'ancien soldat demande: "Mais pourquoi cela?" On lui dit: "Parce qu'il y a beaucoup de mines qui sont restées!"

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TUNISIE

 

Un Américain, qui visitait Tunis, avait tout vu et demande à son hôte un autre chameau. "C'est facile, dit l'hôte, il y a quelqu'un qui a des chameaux à côté. Allez le voir, il vous donnera un chameau." L'Américain va chez l'habitant, l'homme lui dit: "Je vous loue mon chameau 10 dollars." Mais l'Américain dit: "Je ne sais pas monter à dos de chameau. Que dois-je faire pour le guider?" Le tunisien répond: "C'est très simple: Pour le faire avancer, vous dites "ouf", pour le faire galoper, vous dites "ouf, ouf", et pour le faire arrêter, vous dites "amen". "C'est facile", dit l'Américain. Il prend le chameau, il dit "ouf", et le chameau se met à galoper et il galope partout dans les rues de Tunis. Tout à coup, l'Américain s'aperçoit qu'il est en train de se diriger vers un précipice. Il est saisi de frayeur, il ne se rappelle plus ce qu'il doit dire pour arrêter le chameau. Le chameau approche du précipice et l'Américain a les sueurs froides qui lui coulent le long du cou, il fait une prière à dieu: "Mon Dieu, sauvez-moi, amen!" Et le chameau s'arrête pile au bord du précipice. À ce moment, l'Américain fait "ouf"...

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Autriche

 

Lorsque l'Autriche a été neutralisée avant son évacuation, un officier américain invite une Viennoise à valser les célèbres valses de Vienne. Et à un certain moment, il s'aperçoit que sa cavalière est en train d'augmenter de taille et elle lui dit brusquement: "S'il vous plaît, valsez dans l'autre sens!" L'officier américain, qui ne savait pas valser dans l'autre sens, continue à valser dans le même sens et c'est alors qu'il s'aperçoit que sa cavalière avait une jambe en bois qui se dévissait...

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ARABIE SAOUDITE

 

Savez-vous pourquoi les Émirs d'Arabie Saoudite voyagent toujours dans des Cadillac neuves? C'est que, quand un cendrier est plein, ils changent de voiture.

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Italie

 

Un soir, les pompiers sont appelés à la Scala de Milan, s'y précipitent et demandent quand ils arrivent: "Où est le feu?" "Quel feu?" dit le gardien. "Il n'y a pas le feu!" "Alors pourquoi nous a-t-on appelés?" disent les pompiers. "C'est parce que le ténor est monté tellement haut qu'il n'arrive plus à redescendre..."

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CORÉE

 

Durant la guerre de Corée, un sergent américain écrivait tous les jours une lettre à sa fiancée. Quand il revint en Amérique, en Californie, il découvrit que cette dernière avait épousé le facteur.

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Espagne

 

En Espagne, il y avait un incendie et quelqu'un était coincé au troisième étage. "Sautez! Crient les pompiers, nous avons une couverture!" Il saute, et quand il arrive au sol, les pompiers retirent la couverture en criant: "olé!"

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ONU

 

Malotov, en 1945, discutait avec l'ambassadeur des États-unis, en russe, et l'ambassadeur des États-unis parlait, parlait, parlait et Malotov disait: "niet". L'ambassadeur des États-unis parlait, parlait, parlait et Malotov disait toujours "niet", cela pendant une demi-heure. À la fin, Molotov dit: "da" et ils se séparèrent. Les journalistes demandent alors à l'ambassadeur des États-unis: "Que lui avez-vous dit pour qu'il dise "da"? L'ambassadeur des États-unis: "Je lui ai demandé s'il allait continuer à dire "niet"."

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ÉGYPTE

 

L'histoire suivante nous vient d'Égypte.

Les touristes français qui visitaient un petit musée du Caire, ont pu y voir le crâne de la Reine Nefertiti, et à côté, le crâne de Nefertiti à l'âge de 5 ans.

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Italie

 

Je vais vous conter une histoire qui vient d'Italie.

Carlo et Carla sont deux jeunes amis et un jour Carlo dit à Carla: "Dis un seul mot et je serai l'homme le plus heureux du monde!" Alors Carla dit: "crétin!"

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Durant une compétition de course de 100 mètres nage libre à la piscine, il y avait 7 concurrents masculins et une concurrente féminine. À la surprise générale, c'est la concurrente féminine qui remporte la compétition. On va l'interviewer, on lui demande: "Que faites-vous dans la vie?" "Je fais le trottoir à Venise", dit-elle.

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Divers

 

Il s'agit d'abord de Jean Rostand, qui était chez son éditeur et qui discutait de la parution d'un livre, après avoir terminé les discussions techniques, Jean Rostand dit à l'éditeur: "La pensée humaine, quand on y réfléchit, quelle merveille! Pour qu'il y ait une seule pensée qui s'exprime, il faut qu'il y ait douze milliards de cellules qui travaillent ensemble!" L'éditeur pencha la tête et dit: "Quelle merveille, mais parfois quel chômage!"

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Nous allons passer maintenant aux États-unis, après la guerre, où le Professeur Albert Einstein enseigne et médite. Il est invité un jour, avec sa femme, à visiter l'observatoire du mont Palomar, là où il y a le télescope le plus grand du monde et, tandis que l'astronome en chef converse avec Einstein, un jeune assistant montre à Madame Einstein le télescope géant. Madame Einstein regarde, hoche la tête, et demande: "À quoi cela sert-il?" "Comment"? Dit l'assistant. Mais avec cet instrument, nous résolvons les problèmes de l'univers!" "C'est curieux, dit Madame Einstein, mon mari fait de même sur le dos d'une vieille enveloppe."

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Le Professeur Einstein avait l'habitude toutes les après-midi de recevoir une petite fille: sa voisine. La mère de la petite fille rencontre le Professeur Einstein et lui demande: "Monsieur le Professeur, je ne comprends pas ce qu'un homme de votre renommée trouve d'intéressant à la fréquentation de ma petite fille?" "Je vais vous expliquer, dit Einstein: J'apprécie beaucoup les bonbons qu'elle m'apporte et elle apprécie beaucoup la façon dont je résous ses problèmes de mathématiques."

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VI

ARMÉNIE

 

Artine, à Paris, y venait, Artine, au Café de la Paix, y venait, Artine, menu regardé, Artine menu fermé, Artine, bastorma demandé. Garçon bastorma, savait pas. Artine, maître d'hôtel appelé, Artine, bastorma réclamait. Maître d'Hôtel bastorma, savait pas. Artine, fâché, directeur accourait, Artine bastorma demandé. Directeur, dictionnaire Petit Larousse prit, bas cherché, bastorma ne trouvait pas. Artine, fâché, fâché, fâché. Chaises renversées, couverts cassés, directeur, commissaires de police appelés. Conclusion de l'histoire: Artine, commissariat amené. Moralité de l'histoire: si à Paris, bastorma y avait, Paris arménia serait. Artine, bidon sur bidon, mettait sa caisse? Artine, Tour Eiffel, Érevane construisait.

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Artine mal à l'œil, il avait, et il se renseigne auprès de ses amis et ses amis médecins lui indiqué. Artine, chez le médecin allé, 1er étage, 2e étage, 3e étage, 4e étage monté. À la porte sonné, jeune fille en blanc ouvré. "Ici oeilliste?" dit Artine. "Ah non, dit l'infirmière, ici oculiste!" Alors merci, dit Artine, là-bas je n'ai pas mal", et il redescendit.

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DEUXIÈME PARTIE

 

" DE CE QUE LE RIRE

EST LE PROPRE DE L’HOMME "

 

Marie-Chantal vient d’épouser Gérard et dans leur chambre, le soir de leur nuit de noces, ils sont en train de s’ébattre, quand Marie-Chantal dit : " Gérard, voyons! Entrez ou sortez, mais de grâce, cessez ce va-et-vient inutile! "

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Une dame entre dans un café et dit : " Avez-vous du Schweepes? " " Oui ", dit le garçon. " Alors servez-moi un café. "

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Un humoriste est invité à dîner un soir dans une maison cossue. Tout à coup, on sert du poisson, et il se met à bavarder avec le poisson. Très intriguée, la maîtresse de maison lui dit : " Qu’est-ce que vous faites? " " Je dialogue avec le poisson ", dit l’humoriste. " Et qu’est-ce que vous lui dites? " " Je lui demande quelles sont les dernières nouvelles de la rivière? " " Et qu’est-ce qu’il vous répond? " " Le poisson a dit : Je ne peux pas vous répondre, cela fait plus de quinze jours que je l’ai quittée. "

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Un marin, qui avait été barman, est sur le pont du bateau quand il s’aperçoit qu’un passager bascule par-dessus bord et tombe à la mer. Alors il s’écrie : " Un homme à la mer, un! "

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Durant une réception, il y avait des gens très élégants. Une jeune fille s’approche du piano, se met à jouer, et elle joue, elle joue, elle joue… Un monsieur, l’air très inquiet, se penche vers un général et lui dit : " Pourvu qu’elle s’arrête! " " Pourquoi? Dit le Général, c’est votre fille? " " Non, dit le monsieur, c’est mon piano! "

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Marius voyage dans un wagon-couchette à deux étages et il va s’endormir quand son voisin du dessus se met à geindre : " Que j’ai soif, que j’ai soif! " Marius se retourne de l’autre côté et entend son voisin qui dit : " Que j’ai soif, que j’ai soif! " Marius enfonce sa tête dans l’oreiller pour boucher ses oreilles, et il entend quand même son voisin qui dit : " Que j’ai soif, que j’ai soif! " Alors, n’y tenant plus, Marius y va, apporte à boire à son voisin de wagon; son voisin de wagon boit, et Marius essaie de se rendormir. À ce moment, il entent son voisin qui est en train de geindre à nouveau : " Que j’avais soif, que j’avais soif! "…

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Une certaine expérience me permet de conclure qu’il y a quatre peuples au monde qui savent vraiment ce que c’est que manger. Les Chinois, les Français, les Libanais et les Italiens.

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Un jeune provincial vient à Paris pour préparer son bac, mais, distrait par toutes les distractions qu’il y a dans la grande ville, il néglige ses études et échoue à ses examens. Il télégraphie à sa sœur : " bac échoué, prépare Papa ". Deux jours après, il reçoit la réponse par dépêche : " Papa préparé, prépare-toi. "

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On demandait à un jeune homme de quoi est-ce qu’il vivait. Il dit : " J’écris. " " Vous êtes écrivain ou journaliste? " demande-t-on. " Ah non, pas du tout, j’écris à mon père. "

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Un jeune étudiant écrit à son père pour lui demander de l’argent, mais arrivé à la fin de sa lettre, il est pris de scrupules, il ajoute un post-scriptum : " J’ai regretté d’avoir écrit cette lettre et j’ai couru derrière le facteur pour la reprendre, mais malheureusement je ne l’ai pas attrapé. " Il reçoit une semaine après la réponse de son père qui lui dit : " En ce qui concerne ta lettre, ne sois pas inquiet, nous ne l’avons jamais reçue. "

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Dans un wagon de chemin de fer, il y avait plusieurs passagers, et tout à coup une dame dit : " S’il vous plaît, ouvrez la fenêtre! Parce que si vous ne l’ouvrez pas, je vais étouffer et je vais mourir! " Un passager s’apprête à ouvrir la fenêtre, il l’ouvre, quand tout à coup, une autre dame dit : " S’il vous plaît, fermez la fenêtre! Parce que si vous la laissez ouverte, je vais attraper une pneumonie et je vais mourir! " " Ouvrez la fenêtre ! " " Fermez la fenêtre! " Alors intervint un monsieur qui était resté silencieux et qui dit : " Écoutez, ouvrons la fenêtre! La première dame va attraper une pneumonie et elle va mourir. Fermons la fenêtre! La deuxième dame va étouffer, mourir, et nous aurons la paix. "

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Il n’est pas possible de frôler l’ironie sans citer Voltaire. " Savez-vous pourquoi Jérémie a tant pleuré durant sa vie? C’est qu’en prophète, il prévoyait qu’un jour Lefranc le traduirait. "

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L’autre jour, dans un vallon, un serpent piqua Jean-François. Savez-vous ce qui arriva? Ce fut le serpent qui creva.

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Mes parents avaient un ami; il venait chez nous à la maison avec sa femme qui n’était pas très jolie, et j’avais inventé à son sujet une réflexion qui était loin d’être charitable. J’avais dit : " si un peintre en faisait le portrait réaliste, on prendrait cela pour une œuvre abstraite. "

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Un élève était très brillant à l’examen du bac. Il était absolument incollable sur toutes les questions. Et l’interrogateur voulait absolument le coller au moins une fois. Il finit par lui poser la question suivante : " Quelle est la profondeur de la Seine à Paris? " Et l’élève répliqua du tac au tac : " Sous quel pont, Monsieur? "

 

Deux femmes étaient en train de se faire belle devant le miroir, quand tout à coup, l’une dit à l’autre : " tu sais, ma chère, ton mari il te trompe avec moi! " La première ne réagissant pas, la seconde lui demande : " Cela ne te fait rien que je t’annonce une nouvelle pareille? " " Que veux-tu que je te dise, dit la première, je suis très déçue. " " Allons, allons, il ne faut pas être déçue pour cela, c’est une chose fréquente et habituelle! " "  tu n’as rien compris, dit la première, je suis déçue, parce que jusqu’à maintenant, je me faisais des illusions, je croyais qu’il avait meilleur goût. "

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Une jeune sœur d’un couvent s’adonnait à la peinture et décida un jour de peindre le portrait du Christ. Elle montra son œuvre à la mère supérieure, et la mère supérieure lui dit : " C’est très très bien, seulement il manque quelque chose à ton tableau. " La jeune sœur dit : " Qu’est-ce qu’il manque? Et la mère supérieure dit : " Je ne peux pas te le dire, mais si tu veux, fais poser un homme pour le tableau et tu comprendras. " La jeune sœur s’en va et revient quelque temps après, avec le tableau complété. La mère supérieure jette un regard sur le tableau et dit : " Tiens, tiens! Tu as fait poser le jardinier! "

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Que pense une jeune fille qui fait l’amour avec son amoureux? " Pourvu qu’il ne me fasse pas un gosse! "

Que pense une femme qui fait l’amour avec son amant? " Ce manteau de vison, me l’offrira-t-il? " Que pense une femme qui fait l’amour avec son mari, après vingt ans de mariage? " Notre plafond a besoin d’une couche de peinture. "

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Un homme entre précipitamment dans un bar et dit au garçon : " Vite, un whisky, avant la bagarre! " Le garçon lui sert son whisky et l’homme dit : " Vite, un deuxième whisky, avant la bagarre! " Ainsi de suite, jusqu’au septième whisky. À ce moment, le garçon lui demande : " Mais qu’est-ce que c’est que cette bagarre? " " C’est celle qui aura lieu quand vous saurez que je n’ai pas de quoi payer! "

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Le Christ était en train de guérir des malades et on lui amène quelqu’un de très malade. Le Christ lui dit : " Va et aie la foi. " L’homme s’en va, revient une semaine après encore plus malade, et le Christ lui dit : " Va et aie l’espérance! " Le malade s’en va, revient encore plus malade au bout d’une deuxième semaine. Et le Christ lui dit : " Va et aie la charité! " L’homme s’en va, revient au bout de la troisième semaine, encore plus malade. Alors, le Christ se penche vers Saint-Pierre et lui dit : " Cela doit être le cancer. "

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Un petit garçon entre dans le salon où sa mère reçoit de nombreuses amies.  La première dit : " Mais comme il est mignon! Il a les yeux de son père! " Une deuxième dame renchérit : " Mais il a la bouche de sa mère! " Et une troisième dame surenchérit : " Il a le nez tout à fait ressemblant à son grand-père. " À ce moment, l’enfant dit : " J’ai aussi le vieux costume de mon grand frère ! "

 

Une troupe de Hollywood tournait un film dans les montagnes rocheuses, où il y avait un Peau-Rouge qui leur disait toujours le temps qu’il allait faire, et ils étaient émerveillés. Un jour, ils viennent chez lui pour lui demander : " Quel temps va-t-il faire demain? " Il leur dit : " Je ne peux pas répondre aujourd’hui. " " Pourquoi? " demandent-ils. Il leur répond : " Mon transistor est en panne! "

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J’étais un jour invité à présider un dîner et à la fin du dîner, le secrétaire se tourne vers moi et me dit : " Il va falloir que vous nous fassiez un discours. " Alors je leur ai raconté l’histoire suivante : " Au temps où les romains donnaient les Chrétiens à manger aux lions, il y avait un esclave que s’appelait Androclès qui fut jeté dans la fosse aux lions, et quand le grand lion se précipita vers lui pour le dévorer, il lui murmura quelque chose à l’oreille, et à ce moment, le lion s’arrêta net. L’empereur lui accorda la vie sauve, mais il lui dit : " Je vous laisse partir libre, si vous me dites ce que vous avez murmuré à l’oreille du lion. " Vous pouvez me manger, mais après il faudra faire un discours! "

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Quelle est la différence entre un optimiste et un pessimiste? C’est que l’optimiste considère que le verre est à moitié plein, tandis que le pessimiste considère que le verre est à moitié vide.

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Marie-Chantal avait invité Ghislaine à aller passer la nuit dans sa maison de campagne. Durant la nuit, il y a un incendie qui ravage la maison. Et voilà Marie-Chantal et Ghislaine, en chemise de nuit, qui courent, effarées, parmi les pompiers, quand tout à coup, Ghislaine dit à Marie-Chantal : " Mais, c’est drôle, il y a une odeur de caramel brûlé! " " Oh là, là! Dit Marie-Chantal, cela doit être grand-mère : elle est diabétique. "

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Une dame entre dans le laboratoire pour demander les résultats de ses examens. Le médecin-directeur la reçoit, et lui dit : " Madame, j’ai une très bonne nouvelle à vous annoncer. " Elle lui dit : " Non : Ce n’est pas Madame, c’est Mademoiselle. " " Dans ce cas, dit-il, Mademoiselle, j’ai une très mauvaise nouvelle à vous annoncer. "

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Savez-vous la différence qu’il y a entre une femme du monde et un diplomate? C’est quand un diplomate dit non, cela veut dire peut-être. Quand il dit peut-être, cela veut dire oui, et s’il dit non, ce n’est pas un diplomate. Quand une femme du monde dit non, cela veut dire peut-être. Quand elle dit peut-être, cela veut dire oui, et quand elle dit oui, ce n’est pas une femme du monde.

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Au tribunal, une dame témoigne, et le juge lui demande : " Est-ce que vous êtes mariée? " " Deux fois ", répond la dame. " Très bien ", dit le juge. " Quel est votre âge? " " 35 ans ", dit la dame. " Deux fois également? " demande le juge.

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Le Professeur Hamburger reçoit dans son cabinet un industriel âgé de 55 ans et il lui demande : " De quoi vous plaignez-vous? " L’industriel dit : " Je ne me plains de rien, Monsieur le Professeur, mais je voudrais tout simplement que vous me disiez ce que je doit faire pour pouvoir vivre jusqu’à 90 ans? " Alors, le Professeur Hamburger l’examine, tout est normal, le cœur, les poumons, les reins, tout est bien. Le Professeur Hamburger passe à l’interrogatoire. " Mais Monsieur, est-ce que vous buvez beaucoup de vin, de boissons alcoolisées, de digestifs, d’apéritifs? " " Monsieur, je vous arrête net; je suis membre de la ligue antialcoolique.. " Alors, le Professeur Hamburger lui demande : " Est-ce que vous êtes fumeur? " Le Monsieur dit : " Je n’ai jamais fumé et je ne fumerai jamais! " Le Professeur Hamburger lui demande : " Est-ce que vous mangez des plats épicés, des plats lourds? " Le Monsieur dit : " Je me nourris de grillades, de salades et de fruits. " Le Professeur Hamburger demande encore : " Est-ce qu’il vous arrive de veiller très tard, des nuits blanches, etc…? " Et le Monsieur dit : " Tous les soirs, à 9 heures, je suis dans mon lit. " À la fin, le Professeur Hamburger demande : " Et au point de vue femme, vous avez beaucoup de liaisons, de maîtresses, de relations? " " Je suis très sage de ce côté-là " dit l’homme. À ce moment, le Professeur Hamburger pose son stylo et dit : " Je ne comprends pas. Pourquoi voulez-vous vivre jusqu’à 90 ans? "

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Marlène Dietrich rendait visite au Professeur Miliez, lui dit qu’elle avait des malaises et qu’elle ne se sentait pas très bien. " Nous allons faire des examens, dit le Professeur Miliez, revenez me voir avec les résultats dans une semaine. " Marlène Dietrich revient chez lui et le Professeur Miliez lui dit : " C’est clair comme de l’eau de roche, je sais ce que vous avez, vous avez trop d’urée. "

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Un monsieur est invité par un couple à aller au concert. Au milieu du concert, l’invité serre la main au monsieur qui lui dit : " Que se passe-t-il? " Et le monsieur lui dit : " Mais votre femme dort! " Le mari rétorque :  " Est-ce une raison pour me réveiller, moi? "

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Un couple de musiciens voulait inviter un ami à écouter la cinquième symphonie de Beethoven, et leur a dit : " Non merci, je l’ai déjà écoutée. "

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Dans une salle chauffée à blanc, un conférencier parlait pour l’égalité des droits de l’homme et de la femme. Après un discours très enflammé, il termine par ces mots : " Unissons nos efforts pour abolir à jamais l’abominable différence. " Et quelqu’un du fond de la salle crie : " Vive la différence! " Et tout le monde applaudit.

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Quand j’étais adolescent, mon oncle m’offrir un violon, et pendant deux ans, je fus assidu aux leçons de violon. Au bout de deux ans, je l’ai abandonné. Quand on me demandait pourquoi j’avais abandonné le violon, je disais qu’au bout de deux ans de musique, mon oreille musicale s’était affinée; je ne supportais plus de m’entendre jouer.

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Le Professeur Chevrier, du centre mathématiques dont j’ai suivi les cours, avait l’habitude de faire ses cours aux étudiants les yeux fermés. Un jour, il y eut une grève, les étudiants ne vinrent pas, mais le major de la promotion était tenu par le règlement d’assister au cours. Chevrier, comme si de rien n’était, fit son cours, et au milieu, il dit, les yeux fermés toujours : " Qu’on aille me chercher de la craie! " Le major alla chercher de la clair, et quand il revint, il vit Chevrier qui parlait à la classe vide.

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Dans un train direct de Lyon à Paris, il y avait deux jeunes gens et une jeune fille qui voyageaient. Les deux jeunes gens se regardaient pour savoir lequel allait aborder la jeune fille et puis l’un s’enhardit, se tourna vers elle, et lui dit : " Où allez-vous, Mademoiselle? " La question était d’autant plus stupide que le train était direct de Lyon à Paris. La demoiselle répondit : " À Pariss! " " Comment? " dit le jeune homme. " À Paris, avec deux s, non avec deux q! " répliqua la demoiselle.

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Le philosophe Alain et le poète Valéry se faisaient des confidences sur leur expérience respective de conférenciers. " Moi, la chose la plus désagréable qui me soit arrivée, dit Valéry : c’est de voir dans la salle quelqu’un qui regarde sa montre et la secoue pour voir si elle n’est pas arrêtée! "

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À la Comédie-Française, dans une loge, une femme dit à son mari : " Regarde à la première rangée : on dirait Victor Hugo! " Ce n’est pas possible! dit le mari, il est mort. " " Mais non, dit la femme : il bouge. "

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Un jeune homme avait proposé ses poèmes à un rédacteur de journal, lequel, après les avoir lus, rencontre le jeune homme et lui dit : " Ces poèmes sont-ils de vous? " " Oui ", dit le jeune homme. Alors, le rédacteur se lève de son siège et dit au jeune homme : " Monsieur Victor Hugo, je suis très heureux de vous connaître. "

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J’étais un jour en Normandie et j’avais repéré une très belle auberge. J’entre, je m’assois et je regarde le menu : " steak – pommes frites : 15 F et steak supertendre : 25 F. " J’appelle le garçon et je lui demande : " Qu’est-ce que cela signifie? " Il me dit : " Ne vous faites pas de bile, c’est la même chose, mais avec les steaks supertendres, on met des couteaux plus tranchants! "

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Talleyrand disait de Chateaubriand : " Depuis qu’il n’entend plus parler de lui à Paris, il croit qu’il devient sourd. "

 

La ville de Marseille avait produit deux héros exceptionnels, qui décidèrent un jour de venir à Paris. Et, ils sont un peu perdus dans la foule, quand Marius s’adresse à un agent et lui demande : " Où est la place de la Concorde, s’il vous plaît? " L’agent lui répond : " Je suis dessus. " " Ce n’est pas étonnant que je ne la trouve pas! " dit Marius.

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L’enseignement est un problème très général et très répandu en France; nous allons rapporter l’histoire d’une jeune institutrice, très belle, qui débute en province quand, un jour, son directeur lui annonce une inspection pour le lendemain. L’institutrice est fort émue, elle se lève tôt le matin, s’habille avec soin, et met une robe un peu courte (ce détail a de l’importance, comme on le verra par la suite). L’institutrice entre en classe, le directeur et l’inspecteur arrivent, l’inspecteur dit : " Je vais m’installer au fond de la classe, faites à l’accoutumée. " Le directeur part, l’inspecteur s’assoit à côté de Toto qui est le plus grand cancre, non seulement de la classe mais de l’école, et l’institutrice va au tableau. Elle écrit une première ligne, puis elle se penche un peu et écrit une deuxième ligne; elle se penche un peu plus et elle écrit une troisième ligne, elle se penche encore un peu plus et elle dit : " Qui veut venir lire? " Immédiatement Toto lève le doigt, l’institutrice se dit  : "C’est une catastrophe! " parce que Toto ne sait pas bien lire et elle ne peut rien faire parce qu’il y a l’inspecteur. Toto vient au tableau et il dit , en lisant le tableau : " L’institutrice a un joli cul. " Alors l’institutrice devient rouge comme une tomate, elle dit à Toto : " Prends tes affaires et quitte la classe immédiatement! " Et quand Toto a ramassé ses affaires, il passe près de la chaise de l’inspecteur, en lui disant : " Quand on ne sait pas, il ne faut pas souffler! "

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Toujours dans le cadre de la France, une histoire corse. Un Parisien est perdu, il s’adresse à un Corse qui est étendu sous un arbre en train de somnoler. " Où est la direction d’Ajaccio? " demande-t-il. Le Corse, sans bouger un seul membre, lui indique du doigt la direction. Alors le Parisien lui dit : " Je vous donne 100 francs si vous m’indiquez une action plus paresseuse que celle que vous venez de faire! " Le Corse lui dit : " Mettez-les dans ma poche. "

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Un journaliste interviewe une femme de marin en Bretagne et elle lui dit : " Mon mari est présent à la maison quatre mois par an, le reste du temps il est en mer. " Alors, le journaliste lui dit : " Cela doit être très dur! " Et la femme lui répond : " Pas tellement, quatre mois, c’est bien vite passé! "

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Les milieux journalistiques sont parmi les milieux les plus actifs de la vie parisienne. À un certain moment, Europe 1 a besoin de recruter un reporter et un jeune candidat se présente. " Allez voir ce que vous pouvez comme nouvelle ", dit le chef du service. Le reporter s’en va et revient deux heures après, très fier de lui, en disant : " Un immeuble s’effondre dans le XVIIe arrondissement, il y a quatre victimes! " Le reporter lui dit : " Quand cela s’est-il passé? " " Le matin vers 8 heures. " " C’est trop vieux ", dit le chef du service. " Il faut des nouvelles récentes. " Le reporter s’en va et il revient en disant : " Nouvelle sensationnelle : une voiture tombe dans la Seine, tout le monde est sauf! " " Quand cela s’est-il passé? " dit le chef du service. " À midi. " " C’est trop vieux, il nous faut des nouvelles récentes! " Alors le reporter s’en va et il revient en criant : " Grande explosion dans le XVIe! " " Quand cela s’est-il passé? " " Écoutez! " dit le reporter, et à ce moment, on entend " boum! "

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Il y avait un jeune homme qui était amoureux d’une jeune fille. Cela arrive, heureusement. Mais, malheureusement pour lui, elle ne l’aimait pas. Il faisait tout son possible pour attirer son attention sur lui, en vain. Alors, désespéré, il la trouva seule et lui dit : " Je t’aime. Ou bien tu m’épouses, ou bien je meurs. " Mettez-vous à la place de la jeune fille, elle ne l’a pas pris au sérieux : elle a refusé de l’épouser et il est mort, mais 47 ans après.

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Une dame visitait son gendre qui était grippé et brusquement il éternua. Elle lui dit : " À vos souhaits, mon gendre! " Elle tomba raide morte.

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Un confrère médecin reçoit dans son cabinet un malade de province et, dès que le monsieur est entré dans son cabinet, il lui dit : " Mon cher ami, je doit vous prévenir que je suis le meilleur médecin de France. Par conséquent, je vais vous prendre 1,000 francs la consultation et vous avez le droit de me poser deux questions. " Le monsieur, effondré : " Dites-moi Docteur : 1,000 francs deux questions, vous ne trouvez pas que c’est trop cher? " " Vous avez parfaitement raison, dit le médecin. Et maintenant, quelle est la deuxième question? "

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J’étais l’autre jour à la pharmacie quand quelqu’un de bien bâti est entré qui, sur un ton qui n’admettait aucune réplique, a demandé de l’arsenic pour sa belle-mère. Le pharmacien voulant le calmer, lui dit : " Voyons Monsieur, avez-vous une ordonnance? " " Non, dit l’homme, mais j’ai sa photo! "

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Toujours dans la même pharmacie, un autre jour, un client dépose son ordonnance sur le comptoir. " Je vais m’occuper de vous ", dit le pharmacien et il lui fait un petit paquet que le monsieur règle à la caisse. Il s’apprête à sortir, quand, à ce moment, le pharmacien le rappelle et lui dit : " Monsieur, revenez! Il y a eu une erreur! " " Quelle est l’erreur? " demande le monsieur. " C’est que vous êtes venu pour de l’aspirine, et par erreur on vous a délivré de la strychnine! " Le monsieur qui ne connaît pas du tout ce médicament, dit : " Quelle est la différence? " " 12,50 F! " crie le pharmacien.

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À une réception, un médecin se plaignait que ses amis le consultaient lors de réunions mondaines mais ne venaient pas le consulter à son cabinet. À côté de lui était assis un avocat qui lui dit : " Mais c’est très simple : quand quelqu’un vous consulte, envoyez-lui le lendemain vos frais d’honoraires! " Le médecin remercie pour le conseil et rentre chez lui où le lendemain, il reçoit les frais d’honoraires de l’avocat…

Nous allons traiter maintenant une certaine catégorie de gens qui sont les psychanalystes sur lesquels on a beaucoup parlé. Un psychanalyste est quelqu’un qui interprète, c’est quelqu’un pour qui tout est symbole. Si un malade a rendez-vous chez lui pour une séance de psychanalyse et qu’il arrive dix minutes en retard, il est classé dans la catégorie des négligent. S’il arrive cinq minutes en avance, il est classé dans la catégorie des angoissés. S’il arrive exactement à l’heure, il est catalogué comme obsédé. Et s’il ne vient pas du tout, il paye la consultation quand même.

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À une très grande réception qui avait lieu récemment à Paris, étaient invités des femmes très élégantes et très belles et des hommes très bien, notamment des membres de l’Institut. Une femme très élégante s’approche d’un membre de l’Institut qui était psychiatre, et lui dit : " Cher maître, pouvez-vous m’expliquer d’une façon simple, quelle est la différence entre un névrotique et un psychotique? " " C’est très simple, dit le psychiatre : un névrotique est quelqu’un qui bâtit des châteaux en Espagne, un psychotique est quelqu’un qui habite ces châteaux et le psychiatre touche le loyer! "

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Un homme rentre dans un restaurant et commande une tomate farcie. Cinq minutes après, il est servi. Il commence à manger, puis appelle le garçon : " Garçon! J’ai demandé une tomate farcie. " " Oui, dit le garçon, voilà la tomate! " " Mais où est la farce? " " C’est là qu’est la farce, Monsieur! "

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Maintenant, nous allons nous transporter à Villejuif, où il se passe décidément beaucoup de choses.

Le Professeur Denoix, grand amateur d’informatique, devait prendre l’avion pour aller au congrès du cancer à Houston. Il marchait dans un couloir d’Orly, quand il vit le terminal d’un ordinateur, et il s’arrêta naturellement. Il lui la pancarte qui était suspendue : " Mettez un franc. " Alors, sa curiosité piquée, il mit un franc et l’imprimante se déclencha : " Vous êtes le Professeur Pierre Denoix, vous avez 62 ans, et vous allez au Congrès du cancer à Houston. " Tout à fait ébahi, ne voyant personne, le Professeur Denoix se demandait ce qui se passait. Il recommença l’opération, il mit un franc, et l’imprimante se déclencha à nouveau : " Vous êtes le Professeur Denoix, vous avez 62 ans, et vous allez au congrès du cancer à Houston. " Alors, très étonné, après avoir inspecté, alentour, le Professeur Denoix alluma un petit cigare, puis il marcha de long en large et au bout de quelques moments de réflexion réintroduisit un franc, l’imprimante se déclencha encore : " Vous êtes le Professeur Denoix, vous avez 62 ans, et vous avez raté votre avion pour Houston. "

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Tout le monde a entendu parler du Professeur Georges Mathé, lequel, parmi ses nombreuses activités, a fondé l'organisation européenne pour la recherche et le traitement du cancer (O.E.R.T.C.). Après avoir fait cela, il a collé une affiche sur sa porte: "Meilleur cancérologue d'Europe." Voyant cela, le Professeur Denoix qui était anciennement président de l'Union internationale contre le cancer, a collé sur sa porte une affiche: "Meilleur cancérologue du monde". Et quand est venu, sur ces entrefaites, le Professeur Tubiana, celui-ci, n'ayant plus grande marge de manoeuvre, a quand même résolu le problème en affichant: "Meilleur cancérologue de Villejuif."

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Connaissez-vous l'histoire du lit vertical? C'est une histoire à dormir debout.

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Et connaissez-vous l'histoire de l'eunuque décapité? C'est une histoire sans queue ni tête...

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Nous allons maintenant parler d'un personnage remarquable, Sacha Guitry, qui avait la répartie très facile comme le prouve l'aventure suivante.

Sacha Guitry recevait son voisin qui était venu le convier à présider un dîner chez lui. Il lui disait qu'il devait absolument le faire, qu'ils étaient voisins depuis de très nombreuses années. Mais Sacha Guitry n'avait pas du tout envie d'y aller. Comme le voisin insistait, il s'inclina. Le voisin partit, radieux, et Sacha Guitry appela sa secrétaire et lui dit: "Écrivez immédiatement à cet imbécile pour lui dire que je ne dînerai pas ce soir-là avec lui." Il se retourne et voit que le voisin est rentré parce qu'il avait oublié son parapluie, comme il a entendu sa phrase, il enchaîne: "Parce que je dîne avec Monsieur, il faut le faire."

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Nous allons retrouver Marius et Olive cette fois dans les environs de Marseille où Marius a acheté une maison de campagne.

Marius, ayant acheté une maison de campagne dans les environs de Marseille, invite Olive à venir le voir. Olive vient le voir, passe la nuit chez lui, et, le lendemain matin, Marius lui demande: "Comment as-tu dormi?" "Très mal, dit Olive. Je n'ai pas pu fermer l'œil avec tous ces bruits que l'on entend dans les environs. Avec toute la criminalité qu'il y a en ce moment, il faut absolument que tu achètes un chien policier pour te garder!" "Mais, je ne m'y entends pas en chien policier!" "Qu'à cela ne tienne, dit Olive, je vais m'en charger." Et il part. Il reste absent toute la journée, revient le soir après cette journée où il a beaucoup plu, traînant derrière lui un petit toutou, le poil dégoulinant d'eau et de boue, l'oreille déchirée, l'air miteux, Marius lui dit: "Mais, comment? C'est cela ton chien policier?" "Chut, dit Olive, il est de la secrète!"

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Marius et Olive, les fameux héros de Marseille, étaient en visite à Genève, et ils étaient au bord du lac, en train de regarder dans des longues vues les montagnes au loin. Marius dit à Olive. "Tu vois, cette grande montagne?" "Oui", dit Olive. "C'est le Mont-Blanc." "Oui, je sais, dit Marius: C'est mon grand-père qui l'a construit." Alors, Olive dit à Marius: "Marius, tu as entendu parler de la Mer Morte en Palestine?" "Oui", répond Marius. Alors Olive: "C'est mon grand-père qui l'a tuée!"

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À raconter à une jolie dame.

Et maintenant une petite histoire mignonne concernant une souris très jolie, très gracieuse et très curieuse qui voulait sortir de son trou pour aller découvrir le monde. Elle s'en va, elle s'arrête et tombe en arrêt devant un bocal, elle s'écrie: "Tiens, un bocal de confiture! Je veux y entrer!" Elle y entre, elle mange la confiture, mais elle ne peut plus ressortir. La pauvre souris tourne en rond, tourne en rond, tourne en rond; elle est déprimée, elle est angoissée. Tout à coup, il y a deux rats qui passent, ils disent: "Tiens, une petite souris dans le bocal! Nous allons rentrer." Le premier rat rentre, et lui dit: " Petite souris, veux-tu que je te sorte du bocal?" "Tiens, dit la petite souris, tu es providentiel, sors-moi du bocal!" "À une seule condition , dit le rat: C'est que tu m'accordes tes faveurs d'abord." "Ah, dit la petite souris, c'est du chantage, je ne le ferai jamais!" Et à ce moment, il y a le deuxième rat qui entre dans le bocal, il dit à la souris: "Le premier rat c'est un salaud! Mais moi je suis un gentil rat: Veux-tu que je te sorte du bocal?" "Ah, oui d'accord!" dit la petite souris. "À une condition, dit le rat: Tu m'accordes tes faveurs et je te fais sortir." "Ah, les rats, tous les mêmes! Des profiteurs, des maîtres-chanteurs!" Et la petite souris se dit: "Mais qu'est-ce que j'ai besoin de rats, je peux sortir toute seule!" Et, toute seule comme une grande, elle est sortie. Comment a-t-elle fait? Vous voulez le savoir? Accordez-moi vos faveurs et je vous le dirai.

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On enlève la femme d'un banquier et on téléphone au banquier pour lui demander une rançon, et il leur dit: "Je vous paierai, mais à une condition: C'est que vous gardiez ma femme."

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Au Salon des Indépendants, un peintre avait exposé le chef-d'œuvre de sa carrière, un tableau qu'il avait intitulé: "Agonie." Il invite un ami à lui, médecin, à voir le tableau. Le médecin arrive, se met en face du tableau, médite pendant dix minutes, puis se retourne l'air éclairé, en disant: "J'ai trouvé: c'est une pneumonie!"

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Revenons maintenant à Marius et Olive qui sont à Marseille au moment où un ours très méchant s’est échappé d’un cirque. Et l’ours est tellement méchant, que les gendarmes ont l’instruction formelle de tirer à vue. Marius et Olive sont en train de marcher dans une petite rue, quand tout à coup, Marius tire Olive par la manche et le fait entrer dans une maison. " Que se passe-t-il? " dit Olive. " Mais tu n’as pas vu? " " Qu’est-ce que j’ai vu? " " C’était les gendarmes. " " Oui, c’était des gendarmes, dit Olive, et alors, ils ne vont pas nous tirer dessus, nous ne sommes pas des ours! " Alors, Marius lui dit : " Ils te tirent dessus, et va démontrer après que tu n’es pas un ours! "

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Et maintenant, nous allons aborder un comble :

Savez-vous ce qu’est un comble pour un mélomane? C’est de surprendre Brigitte Bardot dans son bain en train de chanter et de fermer les yeux pour apprécier la musique.

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Un automobiliste brûle un feu rouge et est sifflé par un agent. " Je suis passé à l’orange! " dit l’automobiliste. " Elle était sanguine, votre orange! " fait remarquer l’agent.

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Minuit, l’heure du crime. On entend un bruissement. On entend un froissement, puis soudain, déchirant, on entend un cri : " Maman, pipi! "

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Il y avait une fille qui était maigre, maigre!  Tellement maigre que, ayant avalé une fois un noyau de cerise, toutes ses amies étaient persuadées qu’elle était enceinte.

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Georges-Bernard Shaw était assis à côté d’une dame d’un certain âge, pour ne pas dire d’un âge certain, qui lui lançait des regards coquets. Elle se tourna vers lui et lui dit : " Cher Maître, quel âge me donnez-vous? " " Si je juge d’après vos yeux, dit Georges-Bernard Shaw, vous avez 20 ans. " La femme souriait d’aise. " Si je juge d’après votre bouche, dit Georges-Bernard Shaw, vous avez 19 ans. " Et la femme était encore plus épanouie. " Et si je juge d’après votre visage, vous avez 18 ans. " Elle était très contente la dame! Elle remercia Bernard Shaw, et lui dit : " Mais enfin, quel âge me donnez-vous? " Il dit : " C’est très simple, faites l’addition. "

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Georges-Bernard Shaw était une autre fois à un banquet à côté d’une actrice très snob. Il se tourna vers elle et voulut lui donner une leçon. Il lui dit : " Madame, que diriez-vous de faire l’amour avec moi? " " Ah! " l’actrice le toisait, Georges-Bernard Shaw ajouta immédiatement : " Pour un million de livres sterling? " L’actrice sourit alors et Georges-Bernard Shaw enchaîna : " Pour 5 livres sterling? " L’actrice fit un rictus et lui dit : " Pour qui me prenez-vous " Sur cela nous sommes fixés, dit Georges-Bernard Shaw, ce que nous débattons, c’est le prix. "

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Un monsieur dans un café se vante : " Quand je suis chez moi, à la maison, tout ce que je dis, ma femme l’exécute immédiatement. Par exemple, hier, je lui ai dit : " Je veux de l’eau chaude " et immédiatement, dans la minute, j’avais de l’eau chaude! " " Bravo! Disent ses amis, vous êtes sûrement quelqu’un de très autoritaire, qui sait se faire obéir. " " Pas tellement, dit l’homme, c’est que je n’aime pas faire la vaisselle avec de l’eau froide! "

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Le troisième âge et le quatrième âge sont à la mode. Un grand congrès leur a été consacré au Palais des Congrès, Place Maillot, et un reporter d’Europe No 1 s’en va dans un village des Pyrénées réputé pour l’âge avancé de ses habitants pour interviewer de nobles vieillards. Il en rencontre un, très vénérable, et lui demande : " Pouvez-vous nous dire quel est votre secret de longévité? " " Ah, moi, dit le vieillard : C’est le yaourt. " " Comment cela? " dit le reporter. " Le matin, je mange du yaourt, à midi je mange du yaourt, le soir je mange du yaourt, à midi je mange du yaourt, le soir je mange du yaourt et je me porte parfaitement bien. " " Bravo, dit le reporter, et quel est votre âge? " " J’ai 90 ans. " Alors le reporter se tourne vers un vieillard qui a l’air encore plus vieux que le premier, et il lui dit : " Et vous, Monsieur, quel est votre secret? " Et l’autre dit : " Moi, c’est le vin blanc! Le matin, je bois du vin blanc, à midi je bois du vin blanc, le soir je bois du vin blanc, et avant d’aller dormir, je bois du vin blanc! " " Bravo, dit le reporter, et quel âge avez-vous? " " 95 ans. " Alors le reporter avise un troisième vieillard qui a l’air encore plus décrépit que les autres et lui demande : " Vous, quel est votre secret? " " Moi, dit le vieillard, c’est l’amour! " " Comment cela? " dit le reporter. " C’est très simple, le matin je fais l’amour, à midi je fais l’amour, le soir je fais l’amour et avant d’aller dormir je fais l’amour. " " Et quel âge avez-vous? " dit le reporter.  " 35 ans. "

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J’ai retenu pour vous une définition de l’ambiance qui avait été donnée il y a plusieurs années par Daminos : L’ambiance, c’est quand les lumières baissent et les prix haussent.

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Je vais vous raconter l’histoire d’un motocycliste qui avait acheté sa motocyclette nouvellement et avait invité un ami à aller faire un tour. Son ami avait un blouson de cuir, et comme il faisait froid, il retourne son blouson et l’enfile à l’envers. En chemin, le motocycliste s’aperçoit que son compagnon n’est plus derrière lui. Il fait demi-tour et il tombe sur un attroupement autour de son ami raide mort. " Comment cela s’est-il passé? " dit-il. " Eh bien, il est tombé de la motocyclette. " " Il est mort en tombant? " " Non.. Il est mort quand on a essayé de lui remettre la tête à l’endroit. "

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Un médecin reçoit une malade pour une angine, il lui prescrit des médicaments et la malade lui dit : " Mon cher docteur, il y a six mois, je suis venue chez vous pour une angine, vous ne m’avez pas prescrit un autre médicament! " " Ah, dit le médecin, Madame, en six mois la médecine a fait des progrès! "

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J’avais un professeur qui, lors de sa leçon inaugurale, a fait une boutade mais qui est une vérité profonde que je ne peux m’empêcher de citer. Se tournant vers les étudiants, il leur a dit : " Mes chers étudiants, n’oubliez jamais que la médecine est un métier dangereux et que tout le danger est pour les malades. J’ai été moi-même hospitalisé il y a quatre ans, et j’ai découvert l’hôpital de l’autre côté de la barrière. À ce moment, je me suis juré que si j’accédais à un poste de responsabilité dans l’enseignement de la médecine, le premier décret que je prendrais serait : nul ne pourra accéder au diplôme de docteur en médecine ou d’infirmière, s’il n’a, au préalable, été hospitalisé lui-même. " Cela semble une boutade mais c’est une profonde vérité. C’est peut-être la condition pour l’introduction enfin de l’humanisation de la médecine.

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Gislaine était dans la maison de campagne de Marie-Chantal. Durant la nuit, il y a un incendie, et voilà Marie-Chantal qui court en robe de chambre dans le jardin avec Gislaine qui est en chemise de nuit. Gislaine dit à Marie-Chantal : " Mais c’est curieux, il y a une odeur de caramel brûlé! " Marie-Chantal dit : " Oh là, là, là! Cela doit être Grand-Mère, elle était diabétique! "

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Il y avait lors d’une exposition d’art moderne, une très grande toile qui était le clou de l’exposition. La nuit, deux cambrioleurs pénètrent dans le musée, se dirigent directement vers cette toile, la découpent, la roulent, la posent par terre et emportent le cadre. La légende de l’histoire : les connaisseurs.

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Il y a un ami qui rencontre son ami et qui lui dit : " D’où viens-tu? " " Je viens de la ville de Marseille. " " Qu’est-ce qu’il y a de nouveau à Marseille? " " Rien de nouveau à Marseille. " Le deuxième : " Ce n’est pas possible, il a dû sûrement se passer quelque chose, j’ai remarqué quelque chose. " Le premier : " J’ai entendu un chien aboyer. " " Tiens, un chien aboyer? Pourquoi a-t-il aboyé? " " Il a aboyé parce qu’il y avait un attroupement. " " Et , pourquoi il y avait un attroupement? " " Il y avait un attroupement parce qu’il y avait les gendarmes. " " Et pourquoi il y avait-il les gendarmes? " " Parce qu’ils emmenaient quelqu’un en prison. " " Qui ça? " " Ton frère. " " Pourquoi? " " À cause de sa faillite. " " Mais mon ami, la faillite de mon frère, c’est de la vieille histoire! " " Mais alors, dit le premier, je t’ai bien dit qu’il n’y avait rien de nouveau à Marseille ! "

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Je cite maintenant une histoire qui est peut-être une des plus typiques de Fernand Raynaud.

Il y a une vieille dame qui doit aller faire des courses et qui laisse son perroquet à la maison. Pendant son absence, il y a le plombier qui vient et qui sonne à la porte. Le perroquet dit : " Qui c’est? " Le plombier dit : " C’est le plombier! " Le perroquet répète : " Qui c’est? " Le plombier hausse la voix : " C’est le plombier!! " Le perroquet : " Qui c’est? " Le plombier hausse très fort la voix et dit : " C’est le plombier! " Et à ce moment, il pique un crise cardiaque, tombant raide mort sur le seuil de la porte. Quand la vieille femme revient, elle voit un homme mort sur son seuil et elle dit : " Qui c’est? " Le perroquet répond : " C’est le plombier! "

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Un Monsieur qui voulait acheter un perroquet, demande au marchand : " Est-ce que votre perroquet parle? " Le marchand : " Le perroquet pond des œufs carrés. " Le client : " Je ne vous demande pas s’il pond des œufs, je vous demande s’il parle? " " chaque fois qu’il pond un œuf, il dit : aïe! "

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Il y avait un perroquet chez la concierge qui, chaque fois qu’il y avait quelqu’un qui entrait, disait : " Attention à la marche, attention à la marche! " Tout le monde faisait des faux pas parce qu’il n’y avait pas de marche.

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Il y avait un Monsieur qui avait trois testicules. Il attrape quelqu’un et lui dit : " Parions qu’à nous deux, nous en avons cinq. " " Quatre! " dit le second. " Parions mille francs. " " Pari tenu. " " Tu as perdu ", dit le premier, j’en ai trois! " " Moi, j’en ai qu’une ", dit le second. " C’est toi qui as perdu! "

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L’homme et la femme sont comme la tête et le cou. L’homme est la tête et la femme est le cou. Elle fait tourner la tête comme elle veut.

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Un sage disait un jour : " Il faut toujours se marier. Si l’on tombe bien, on est heureux, si l’on tombe mal, on devient philosophe. "

Georges-Bernard Shaw, à qui on demandait ce qu’il pensait du mariage, répondit : " Ma femme étant encore vivante, je ne peux pas me prononcer.

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Un aviateur contacte la tour de contrôle. " J’ai un moteur en flammes à gauche ", dit-il. " Eh bien, essayez rapidement d’atterrir avec vos trois autres moteurs! " Deux minutes après, le pilote contacte la tour de contrôle, il dit : " J’ai mon deuxième moteur à droite qui est en flammes! " " Essayez d’atterrir avec vos deux moteurs très rapidement! "  dit la tour de contrôle. Trois minutes après, il contacte la tour de contrôle, il dit : " J’ai mon troisième moteur en flammes. Que dois-je faire? " " Atterrissez en catastrophe avec un moteur ", dit la tour de contrôle. Trois minutes après, il contacte la tour de contrôle, il dit : " Mon quatrième moteur est en flammes, que dois-je faire? " " Répétez après moi, dit la tour de contrôle : " Notre père qui êtes au cieux… "

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J’ai lui quelque part le dicton suivant qui m’a plu, c’est pourquoi je vous le relate : " S’il est vrai que l’amour est un feu qui dévore, l’envie de pisser est bien plus forte encore. "

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Le Professeur Pierre Denoix est le Directeur de l’Institut Gustave-Roussy.

Je vais vous révéler un secret. Un soir de décembre en 1967, le téléphone sonne chez le plus grand psychiatre parisien. Il dit : " Qu’est-ce qu’il y a? " On lui dit : " Il faut venir d’urgence à l’Élysée! " C’est un vieux professeur qui ne fait pas les urgences, surtout la nuit, mais comme l’appel provient de l’Élysée, il prend son manteau et se dirige avec sa voiture vers la petite porte latérale de l’Élysée où Bernard Tricot, le secrétaire général de la Présidence, l’attend et l’amène immédiatement aux appartements du Général. Là il voit les gens de l’Élysée qui gesticulent et discutent. " Que se passe-t-il? " dit-il. On lui raconte : " Voilà, depuis 5 heures cet après-midi le Général De Gaulle ne va pas bien. " " Pouvez-vous me décrire ses symptômes? " " C’est très simple, depuis 5 heures cet après-midi, le Général De Gaulle se prend pour le Professeur Pierre Denoix. " Cette histoire est extraite des archives secrètes de la salle de garde de Villejuif.

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Un homme nage dans une piscine et il prend beaucoup de plaisir à son ébat quand, tout à coup, deux personnes de l’établissement viennent lui dire : " Monsieur, vous devez évacuer les lieux! " " Pourquoi? Qu’est-ce que j’ai fait? Qu’est-ce que l’on me reproche? " " Monsieur, on a remarqué que vous faisiez pipi dans l’eau. " " Allons, allons! Vous n’allez pas me faire croire que je sois le seul dans ce cas! " " Oui, mais vous êtes le seul à le faire du haut du plongeoir. "

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Deux hommes au bar sont en train de boire verre après verre, arrive le moment des confidences et l’un dit à l’autre : " Je viens d’apercevoir la femme la plus laide que j’aie jamais vue! " " Où est-elle? " dit le premier. " Là-bas, assise dans le fauteuil, dans le salon. " " C’est ma femme ", dit le premier. " Ah, excusez-moi, j’ai fait une grave erreur! " " Ne vous excusez pas, dit le premier, ce n’est pas vous qui avez fait l’erreur, c’est moi. "

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Un jeune homme est arrivé à l’âge de 30 ans et il n’est pas encore marié. Ses amis décident de la marier et ils trouvent une jeune fille à qui ils veulent le présenter. Mais avant, il lui faut une leçon. " Quand tu seras avec ta future fiancée, disent-ils, ses parents vont se retirer et tu resteras seul avec elle. À ce moment, il faudra que tu parles amour, puis après, pour le mettre en confiance, famille, puis après pour impressionner, philosophie. " Alors le candidat répète : " Amour, famille, philosophie, amour, famille philosophie. " Il est fin prêt pour l’entrevue, qui se déroule fort bien, et après le repas, les parents se retirent : il reste seul avec sa fiancée. Alors, il se dit : " amour, famille, philosophe " et il lui dit : " Jacqueline, est-ce que tu aimes les macaronis? " Alors, très étonnée, elle lui répond : " oui ". Il se dit, voilà l’amour réglé. Pour la famille, il lui dit : " Est-ce que tu as un frère? " Elle lui dit : " non ". Voilà la famille réglée. Pour la philosophie, il lui dit : " Si tu avais un frère, tu crois qu’il aurait aimé les macaronis? "

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Deux amis se rencontrent et ils ne s’étaient pas vus depuis longtemps. L’un est en 2 CV, l’autre est sans voiture. Ils sont en train de prendre un verre ensemble à une table de café, et le premier dit : " Je suis entré comme stagiaire à la banque! " Le second dit : " Moi je bois. " Un an après, ils se rencontrent. Le premier a une Renault et le second n’a toujours pas de voiture. Le premier dit : " Moi j’ai été admis comme chef de guichet! " Le second dit : " Moi je bois. " Un an après ils se rencontrent. Le premier a une plus grosse voiture et le second n’a toujours pas de voiture. Le premier dit : " Moi je suis caissier à la banque ! " L’autre dit : " Moi je bois! " Une quatrième fois, ils se rencontrent un an après et le premier a une grosse voiture, il dit : " Je suis devenu directeur de la banque! " Le second, qui a une magnifique Rolls, est interrogé par le premier qui lui demande : " Comment as-tu fait pour avoir cette Rolls? " " Bien, c’est simple, dit le second, j’ai vendu les bouteilles.

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Nous retrouvons Marius et Olive qui sont au restaurant. On leur apporte un plat avec deux tranches de viande, une grande et une petite; Marius se sert immédiatement la grande tranche. " Ce n’est pas comme cela qu’il fallait faire! " dit Olive. " La politesse exige que tu me présentes le plat pour que je me serve en premier. " " Mais, quelle tranche aurais-tu choisie? " " La petite, naturellement ", dit Olive. " Eh bien, tu l’as! De quoi te plains-tu? " dit Marius.

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Une femme dit à son mari : " Quelles femmes préfères-tu? Les belles ou les intelligentes? " " Ni les unes, si les autres, répond le mari, c’est toi que j’aime. "

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Une mandarine a été invitée à aller au bal par un citron, et la fille dit à sa mère : " Après le bal, le citron a eu un zeste, je crois que je vais avoir des pépins! "

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La création du monde résumée en trois mots : Une pomme, une poire et des tas de pépins.

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Il y avait quelqu’un qui avait logé dans un hôtel et qui l’avait quitté tôt le matin pour prendre son train. Quand il arrive à la gare, il s’aperçoit qu’il a oublié son parapluie et il rentre à l’hôtel, mais la chambre qu’il avait est déjà occupée. Il s’approche et il entend un jeune marié disant à la jeune mariée : " À qui est cette jolie bouche? À qui est ce joli menton? À qui sont ces jolis yeux? " À ce moment, il intervient et il dit : " Quand vous en arriverez au parapluie, il est à moi! "

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Un homme arrive dans un hôtel à une période où il n’y a plus de place et on lui dit : " Écoutez, il n’y a plus de place à l’hôtel, vous avez le choix entre loger avec Baby ou loger sur le billard. " Alors, il se dit : " Baby, cela va faire du bruit, cela va m’embêter, je prends le billard. " Et il s’étend sur le billard dans le salon, puis, à minuit, il entend le bruit de hauts talons et une ravissante jeune femme pénètre dans la salle. Il la regarde d’un air admiratif et lui dit : " Qui êtes-vous? " Elle lui répond : " Je suis Baby, et vous? " " Moi? Je suis l’imbécile! "

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C’est un jeune homme qui rencontre une jeune fille au Club Méditerranée, tout à fait par hasard. Il engage la conversation, et au bout de 5 minutes, il dit : " Mademoiselle, est-ce que vous accepteriez de poser nue pour moi? " Alors la demoiselle lui dit : " Mais, monsieur, vous vous méprenez, je ne suis pas modèle! " " Cela n’a aucune espèce d’importance, dit le monsieur, je ne suis pas peintre! "

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Un moraliste était à la terrasse d’un café en train d’observer le public, et tout à coup, il aperçoit un fumeur invétéré qui fume cigarette après cigarette. Il s’approche de lui et lui dit : " Excusez-moi monsieur, est-ce que vous fumez toujours comme cela?" " "Oui ", dit l’autre. " Sans indiscrétion, combien de cigarettes fumez-vous par jour? " " 4 à 5 paquets ", dit l’autre. " 4 à 5 paquets ! dit le moraliste, cela fait 35 paquets par semaine, cela fait 140 paquets par mois, faites le calcul pendant un an, faites le calcul, pendant 15 ans! Avez l’argent que vous gaspillez pour vous ruiner la santé, vous auriez pu acheter une maison comme la maison qui est en face! " " Est-ce que vous, vous fumez? " demande l’homme. " Ah non, moi, je ne fume pas, parce que si je fumais, je n’aurais pas pu vous faire la morale! " " Est-ce que vous avez une maison? " demande l’homme. " Non, hélas je n’ai pas de maison! " " Eh bien, la maison en face, c’est moi le propriétaire! " dit l’homme. Et il continue de fumer.

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Un homme avait l’air triste et son ami lui demande : " Qu’est-ce qui se passe? " Il dit : " Voilà, en rentrant chez moi à la maison, hier, j’ai surpris ma femme avec mon meilleur ami enlacés sur le canapé. " Alors, tu t’es séparé de ta femme? " dit-il. " Non, je ne pouvais pas me séparer de mon ami, c’est mon meilleur ami. " " Alors, qu’est-ce que tu as fait? " " J’ai vendu le canapé. "

 

Deux amis sortent du théâtre et en passant par le vestiaire, l’un d’entre eux laisse un pourboire de 100 F. " Tu es fou, dit son ami, tu laisses 100 F au vestiaire! " " Tu n’as pas vu le manteau que l’on m’a donné? " dit l’autre.

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Quand je suis allé à Agadir pour des vacances au Club Méditerranée, on pouvait faire une excursion en petit avion pour survoler le Sahara. Je me trouvais avec le pilote au-dessus du Sahara, nous admirions le paysage quand, tout à coup, le pilote me dit : " Il y a quelqu’un dans le désert en dessous! " Alors, je lui dis : " Qu’allons-nous faire? " Il me répondit : " Il n’y a qu’une seule chose à faire, c’est d’atterrir, peut-être est-il en difficulté? "

Alors nous atterrissons tant bien que mal et nous sortons de l’avion pour nous trouver en présence de quelqu’un qui était en maillot de bain avec une serviette nouée autour du cou et qui sifflotait. " Mais, que faites-vous là mon brave? " dit le pilote. " Vous voyez, je vais me baigner. " " Mais vous êtes complètement fou! " dit le pilote. " La mer la plus proche est à 500 km! " " Oui, dit l’homme mais par contre quelle plage! "

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Mes voisins du dessus avaient décidé d’organiser une séance de spiritisme et ils avaient bien fait les choses; ils avaient tamisé les lumières, invité beaucoup d’amis et même invité un médium professionnel. Comme c’étaient des amateurs de musique, ils avaient invoqué l’esprit de Brahms. Et, restant dans la pénombre pendant un quart d’heure, sans que rien ne se passe, tout le monde pensait que c’était une vaste fumisterie quand, tout à coup, le médium se mit à trembler des pieds jusqu’à la tête, et il dit : " L’esprit de Brahms est là et il va vous poser une question! " Et l’esprit de Brahms posa la question suivante : " Aimez-vous Françoise Sagan? "

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Deux petits enfants, un petit garçon et une petite fille étaient en train de discuter, le petit garçon disait : " Moi, je sais comment on fait pour avoir un enfant! " Et la petite fille répondit : " Moi, je sais comment on fait pour ne pas en avoir! "

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Un homme est en train de passer de nuit dans une rue quand, tout à coup, il rencontre deux ivrognes qui sont en train de se quereller. Ils le prennent à témoin, l’un dit : " Ce que l’on voit dans le ciel c’est le soleil! " L’autre dit : " Ce n’est pas le soleil, c’est la lune! " Et ils exigent de l’homme qui passe de les départager. Voyant que la situation est dangereuse, il leur dit : " Écoutez, je ne peux pas vous dire, je ne suis pas du quartier. "

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Il y avait à Londres un professeur qui était connu pour sa distraction. Un soir, il assiste à un bal d’étudiants où on boit beaucoup, où on danse beaucoup, on s’amuse beaucoup au point qu’il se retrouve titubant sous un réverbère en train de rentrer chez lui à trois heures du matin. Il ouvre la porte avec difficultés, il entre dans la maison, enlève ses chaussures pour ne pas faire de bruit et pour ne pas réveiller sa femme. Il entre dans la chambre à coucher, se déshabille dans l’obscurité pour ne pas réveiller sa femme, il se met sur le bord du lit pour ne pas gêner sa femme. Et il s’endort à poings fermés. Le lendemain matin, il se réveille, constatant qu’il a commis la plus grosse distraction de sa vie : il n’était pas marié.

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Passant dans la salle de travail de la maternité de Port-Royal, j’ai vu une sage-femme à côté d’une primipare qui avait mal et qui criait. La sage-femme lui disait : " Allez, allez! Ne faites pas l’enfant! "

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Marius et Olive étaient en train de discuter. Marius prononce le mot de métempsychose et Olive n’avait pas l’air de savoir ce que c’était. Marius lui dit : " La métempsychose, je vais t’expliquer par un exemple imagé. Toi Olive, quand tu meurs, ton âme monte au ciel, elle revient sur terre et se réincarne dans un brin d’herbe, une vache vient, mange l’herbe, fait une bouse, puis s’en va, et moi je passe et je dis : " Tiens Olive, ce qu’il a changé! " Alors, Olive dit à Marius : " Je vais te montrer que j’ai bien compris en te citant un exemple. Toi Marius, après ta mort, ton âme monte au ciel, elle se réincarne sur terre dans un brin d’herbe, il y a une vache qui mange le brin d’herbe, qui fait une bouse et qui s’en va, et moi je passe à côté et je dis : " Tiens, Marius, il n’a pas changé! "

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Deux amis se font des confidences, l’un dit : " Je n’ai pas de chance avec les femmes! La première femme à qui j’ai fait des avances, a appelé la police! " " Tu as plus de chance que moi, dit le second. La première femme à qui j’ai fait des avances, a appelé un prêtre! "

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Il y a un homme qui va chez le médecin, qui se fait examiner, qui prend l’ordonnance et qui s’en va. Le lendemain, le médecin le rencontre et lui dit : " Est-ce que vous avez pris les médicaments que je vous ai prescrits? " Il dit : " Non. " Le médecin : " Je ne comprends pas pourquoi vous venez me consulter? " L’homme : " Je suis venu vous consulter parce que je considère que les médecins ont le droit de vivre. " " Vous êtes parti chez le pharmacien? " " Oui, parce que je considère que les pharmaciens ont le droit de vivre également. " " Et pourquoi n’avez-vous pas pris les médicaments? " " Parce que je considère que moi aussi j’ai le droit de vivre. "

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On est venu m’interviewer pour France-Inter et on m’a posé la question suivante : " Comment répartissez-vous les tâches entre votre femme et vous? " J’ai répondu : " Ma femme s’occupe des affaires secondaires, moi je me réserve les affaires importantes. " " Qu’entendez-vous par affaires importantes et par affaires secondaires? " " Par affaires secondaires, j’entends le choix de nos menus, les gens à inviter, les sorties à faire, les vacances à prendre, et comme question importante : S’il faut que la Chine nationaliste soit admise à l’O.N.U. "

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Il y avait quatre infirmières espiègles et sympathiques qui passaient leurs journées à jouer des tours aux médecins et se rencontraient le soir pour raconter leurs prouesses. La première dit : " Aujourd’hui, au chef de la consultation, j’ai pris sa blouse blanche, il y avait son nom qui était brodé dessus, je l’ai décousu et il ne retrouvera plus sa blouse! "  " Moi, dit la seconde, j’ai mis du coton dans le stéthoscope du cardiologue. " " Moi, dit la troisième, je suis entrée dans la chambre de l’interne, il n’était pas là, j’ai ouvert son tiroir, j’ai trouvé des préservatifs, je les ai tous perforés! " Et quand elle entend cela, la quatrième s’évanouit.

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Il y avait un jésuite et un dominicain qui discutaient. Le jésuite était très fier de son supérieur et de son savoir. Le dominicain, qui avait failli faire un complexe d’infériorité, lui dit : " Je vais te poser un problème et je veux voir si ton supérieur est capable de la résoudre. " " Lequel? " " Quelles sont les paroles que Jésus a prononcées en naissant? " Et le jésuite va chez son supérieur, celui-ci s’interroge, consulte des textes, mais ne trouve pas de réponse. Alors très confus, il revient chez le dominicain et lui dit : " Mais quelles sont les paroles que Jésus a prononcées en naissant? " Alors, le dominicain dit : " Jésus est né dans la crèche, à sa gauche il y avait l’âne à sa droite il y avait le bœuf, et il a dit : " C’est donc cela la compagnie de Jésus! "

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Et maintenant, une réplique de Sacha Guitry tirée d’une pièce dont je ne me rappelle pas le nom, mais que je n’arrive pas à oublier.

Un homme de théâtre était en présence d’une femme et ils conversaient ensemble. Durant la conversation, l’homme de théâtre dit à la dame : " Merci Madame. " Et, elle lui dit : " Merci de quoi, Monsieur? " Il lui répondit : " Merci d’être aussi jolie! "

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Et le mot de la fin sera dit par le maréchal de Saxe, homme d’esprit du XVIIIe siècle qui, rencontrant une jolie dame, lui dit : " Madame, quand on vous voit, on vous aime. Et quand on vous aime, où peut-on vous voir? "