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" L'absence diminue les médiocres passions et augmente les grandes,comme le vent éteint les bougies et allume le feu " ( La Rochefoucauld )3-5-1999
J'entame un bouquin écrit par Joyce Carol Oates, Man Crazy.
Extraits de la page couverture arrière : « Une jeune fille est élevée dans une athmosphère de violence; le père ayant levé les feutres très tôt, sa mère encore jeune et jolie prends amants après amants,pas tous des saints. La fille, persuadée d'être méprisable, en dépit ou à cause de sa beauté, ira jusqu'au bout de la haine de soi. Elle se donne à qui la trouve désirable, se mutile, se drogue et tombe entre les mains d'un gourou d'une secte satanique. À deux doigts de la mort elle trouvera le désir de vivre et d'aimer différemment.»
N'en ayant lu que quelques pages, H. remarque le titre et me demande si la lecture a l'air intéressante, car, dit-elle, en lisant la page couverture, elle est tentée elle-même de le lire. Je lui dis qu'après une vingtaine de pages on accroche vite fait et que je lui en reparlerai quand je serai plus avancé. « D'accord! ». Voilà donc un point en commun supplémentaire. Il faut dire aussi que c'est son genre de lecture, tout ce qui touche, de près ou de loin, les déboires féminins. Elle vient par ailleurs de terminer un livre relatant les malheurs d'une famille marocaine dont le père,ayant trahi le roi Hassan du Maroc en 1972 et assassiné en fomentant un coup. Cette famille doit subir les humiliations d'une séquestration qui a duré près de 20 ans et dont ils arrivent à s'enfuir. Pour ceux que ça intéresse,le titre en est "La prisonnière".
