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" Tu supportes des injustices; console-toi, le vrai malheur est d'en faire. " ( Démocrite )3-12-1999
Depuis longtemps déjà, entre les piges officielles de défectueux à tous les 3-4 mois, certains employés de l'entrepôt dont moi-même pouvions demander au jour le jour certains bouquins défectueux aux responsables. On n'avait qu'à leur montrer pour qu'ils puissent les déduire des stocks. Or, le patron a pris connaissance de ce petit manège, quoique pas illégal du tout, et l'a immédiatement interdit. Sois-disant qu'il s'était aperçu que des employés sortaient avec plus de "bagage" aux mains qu'ils en avaient à l'arrivée le matin. Yeah! Right! On ne le voit jamais rôder ni le matin ni le soir à l'entrée/sortie principale des employés. D'ailleurs ses visites dans l'entrepôt se font très rares. Il veut même en venir à une inspection des effets personnels. Soi-disant que la loi lui permet.
J'ai plutôt l'impression désagréable que certains employés de bureau étant jaloux de ce petit privilège ont fait en sorte qu'il disparaisse. Pauvres enfoirés. C'est leur choix de se tenir loin des stocks. Ils ont aussi des privilèges que nous n'avons pas comme d'avoir une heure pour le dîner quand nous en avons qu'une demie-heure.
Mais le pire là dedans est que H. en profitait beaucoup et que même, d'après elle, c'était ce qui l'encourageait à continuer à travailler des heures de fou pour un salaire minable.
- « Tu sais j'aime ça quand je ramène des livres pour enfants, surtout pour ma soeur, et pour moi-même pour augmenter ma collection. Pis là, avec cette histoire-là ça me tente de moins en moins de travailler pour cette compagnie de merde!! »
Ça me désole d'avoir à entendre ça. Je ne savais même pas quoi lui répondre. Risquer d'avoir l'air gnangnan en lui disant que «Ben non voyons t'as sûrement une ou deux raisons de rester ici à part les bouquins gratuits.» ou bien pire encore: « Il y a moi! »
Ce n'est pas la première fois qu'elle me parle de quitter la compagnie. Mais, comme elle a ajouté ensuite, elle se donnait quelques temps pour prendre cette décision mais à la lueur de ce qui vient de se passer elle pourrait raccourcir son temps de réflexion. J'espère seulement qu'elle ait dit ça sous le coup de l'émotion.
Une autre chose cloche aussi dans l'administration du fonds social mis en place il y a plus de 20 ans pour défrayer surtout les coûts du party de Noël. Depuis un an personne officiellement n'a la charge de rendre des comptes au reste des employés quant à l'utilisation exacte de ces fonds ce qui emmène l'apparition de rumeurs de détournements au profit du département d'informatique. Et quand on veut poser des questions pointues on se fait rabrouer comme si l'on mettait notre nez là où l'on a pas affaire avec en bonus des airs de vierge offensée. C'est encore pire comme réaction quand un salarié demande à ne plus contribuer au fonds social. Car c'est sans demander notre avis que les prélèvements sont faits. Vive la démocratie!!!
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