Journal pour rien dire

"Un grand coeur dédaigne et oublie;mais le lâche se réjouit dans la haine" ( A. Manzoni )

17-3-1999

Ce matin je me suis risquer et je lui ai demandé: «si ça t'arranges et à tes conditions, je pourrais recommencer à te reconduire le soir.»

H.:(à voix basse,encore grippée) «non,non,c'est correct»

Moi: «mais bon, exemple genre le soir de la pige?».

(hochement de tête:ok). Mais je pense qu'elle voulait se débarasser de moi.

Je me demandes si c'était le moment opportun pour lui demander, surtout seulement 2 jours après lui avoir arraché son pardon. Le restant de la journée j'ai été sous l'impression que ça a été le cas.

Elle qui d'habitude, aux pauses, lit des revues ou un bouquin, a passée la majeure partie de ce temps a raconter, toujours a voix basse, ce qui m'a semblé être des problemes qu'elle rencontre dans le privé. Pour ça elle a un public en la personne d'une M.J. qui semble goûlument en redemander et de plus elle lui réponds à voix aussi basse, ce que je trouve stupide n'étant pas malade, elle.

Maintenant, appelez moi un mystique ou un hyper-sensible, mais j'ai la conviction de ce que je vais avancer, je crois vraiment, pour ne pas dire "vois" vraiment Hélene perdre de l'énergie quand elle se laisse aller à raconter ses ennuis, surtout quand son interlocutrice me laisses l'impression, elle, de vampiriser cette énergie, de la rechercher même,pour se mettre dans un genre de position d'autorité, se sentir une confidente privilegiée. (Genre: allez, racontes moi tes malheurs, je n'en ai rien à foutre en fait mais tu me donnes l'importance dont j'ai besoin pour me sentir meilleure. Quand on se regarde on se désole, quand on se compare, on se console. Telle semble être sa devise à celle-la.)