Journal pour rien dire

" En pensant à elle,

Je me suis endormi.

Mais je l'ai revue aussitôt.

Ah! si j'avais su que c'était un rêve,

Jamais je ne me fusse réveillé. "

( ono No KOMACHI )

15-10-1999

J'ai déjà rêvé à H. auparavant mais à chaque occasion où j'étais en sa présence sa réaction en était une d'éloignement, de désintéressement envers moi. La nuit dernière cette fois scénario différent: on tient une conversation à laquelle elle prend part sans se défiler. J'y vois un signe encourageant, car totalement différent de ce que je rêvais habituellement. Je crois encore et toujours aux messages cachées derrière les images oniriques.

Contre toute attente elle m'emmène un CD de Lhasa dont elle m'avait déjà parlée. Comme quoi elle a eue une pensée pour moi quand elle s'est retrouvée devant sa collection.

Dure dure et éreintante pour tout le monde cette journée de travail. Un grand coup a été donné avec les promotions spéciales de Noël pour les librairies et ça ne fait que commencer.

Presque tout le trajet de retour s'est passé en récriminations de sa part envers l'attitude des nouvelles employées. Selon ce qu'elle me raconte certaines d'entre elles, fortes de quelques jours d'expérience se sont mises à vouloir en remontrer aux anciennes et que déjà une ou deux d'entre elles comencent à se bitcher...belle ambiance en perspective. Hélas!!! les noms changent mais les situations persistent.

Parfois de petits riens nous font tiquer si les circonstances s'y prêtent mal. Exemple: Quelqu'un qui sifflotte continuellement peut à la longue tapper sur les nerfs. Aujourd'hui, à quelques pas derrière son poste de travail, bossait un électricien-siffleur. Mal de tête aidant H. a finalement explosée en lui intimant l'ordre de se la fermer. En fait elle s'est fait le porte-parole des compagnes immédiates qui n'osaient pas trop se plaindre. Échange verbal court mais vigoureux entre elle et le pseudo Roger Whittaker et où elle a eue gain de cause : le silence.

Voilà du H. tout craché... Ça m'aurait tappé sur le système à moi aussi n'eût été de mon éloignement de la scène du crime.

Elle fait partie d'une équipe restreinte qui doit entrer bosser demain. Faut croire que ma présence a été jugée inutile puisque l'on ne m'a pas invité. M'enfin!