Principes déontologiques en recherche
Le Département de psychologie exige que les projets de
recherches réalisés par les professeurs ou professeures et les
étudiants ou étudiantes soient conformes à la politique
universitaire concernant l'utilisation des sujets humains dans
la recherche. C'est la responsabilité conjointe des étudiants
et étudiantes et des superviseurs et superviseures de vérifier
que cette politique soit respectée. Les neufs énoncés qui
suivent fournissent un sommaire de cette politique.
Sommaire de la politique concernant l'utilisation des sujets humains.
1- Le projet présenté doit être légal, c'est-à-dire, qu'il
n'est pas en contravention avec le code criminel et/ou le
droit civil.
2- Le consentement par écrit du sujet humain est une
condition essentielle de l'expérience; il doit être
entièrement libre et éclairé. S'il s'agit d'enfants, la
permission écrite des parents est de rigueur.
3- Le sujet garde toujours le droit de se retirer de
l'expérience.
4- Les informations données sur la recherche doivent
éliminer les noms des sujets et tout autre détail
permettant de les identifier.
5- L'expérience doit être conduite de façon à éviter toute
souffrance et lésion inutile, qu'elles soient physiques
ou mentales.
6- Le chercheur responsable de l'expérience doit être prêt
à mettre un terme à l'expérience dès que le moindre doute
s'établit quant au bien des sujets humains participant à
l'expérience.
7- Le responsable du projet doit effectuer un follow-up à la
suite de son expérience pour en mesurer les effets.
8- Les sujets dits captifs (des mineurs, des prisonniers,
des élèves, des employés, des groupes minoritaires, des
personnes handicapées et des défavorisés) ont le droit de
pouvoir s'opposer au consentement donné par les
autorités, et même à celui de la personne neutre, et
refuser de se prêter à la recherche.
9- S'il y a un risque quelconque pour le sujet ou s'il est
impossible de l'avertir après coup de procédé employé, on
ne se permettra jamais d'user de duperie.
Dernière mise à jour : 11 septembre, 1998